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Agroalimentaire : La phase 1 du projet REFILA prend fin avec un bilan largement positif

La première phase du Projet de Relance de la Filière Ananas (REFILA) s’est achevée le 31 mai 2024, après quatre ans d’initiatives. La cérémonie de clôture, tenue au ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME, a mis en lumière les résultats positifs obtenus depuis le début du projet en 2020.
Durant ces 4 ans d’activités sur le terrain, le bilan du projet REFILA se présente entre autres :
– La production d’ananas est passée de 30 tonnes par hectare en 2018-2019 à 55 tonnes par hectare actuellement.
– La superficie cultivée est passée de 300 hectares à plus de 1500 hectares.
– Le projet a créé plus de 2500 emplois directs et plus de 5000 emplois indirects.
– Des avancées ont été réalisées en matière de normalisation et de contrôle de qualité, avec des normes adoptées pour garantir la compétitivité et la sécurité sanitaire.
– Un laboratoire de certification accréditée a été établi, un élément crucial pour le développement industriel du pays.
C’est pourquoi le représentant pays de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Ansoumane Bérété, explique que « cinq années en arrière, on avait environ 300 hectares cultivés et l’objectif était d’être autour de 1000. Aujourd’hui, on est à plus de 1500 hectares cultivés. Cela sous-tend une dynamique de mobilisation des jeunes, des femmes, des entrepreneurs autour de la filière qui fait qu’en matière de création directe d’emploi, le projet a pu favoriser la création d’emploi direct pour plus de 2500 personnes avec un effet aussi d’entraînement indirect en matière de création d’emploi au-delà de 5000. »
Ayant présidé cette cérémonie, le Secrétaire général du ministère du Commerce, Mamadou Saliou Diaby, a exprimé sa satisfaction face aux résultats, soulignant l’importance de poursuivre les efforts pour renforcer la filière ananas et l’industrialisation des produits agricoles.
« Je suis très satisfait par rapport à ce projet et surtout suite aux témoignages des bénéficiaires. C’est un projet qui a boosté la production de l’ananas et surtout sa commercialisation à l’étranger. Et je pense qu’il va falloir continuer à renforcer cette filière afin que les objectifs qui sont assignés au département à travers Madame la ministre, pour que nous puissions les atteindre, c’est toute la transformation, la valeur ajoutée de tous nos produits. Et là, il faut renforcer l’industrialisation de nos produits par rapport aux fonciers, par rapport aux infrastructures qu’il faut créer », se réjouit-il.
Juan José Villa Chacon, chef de la coopération de l’Union européenne, a salué la qualité de la production d’ananas et souligné « l’engagement de l’Union européenne à continuer de soutenir le secteur privé et l’industrie guinéenne avec de nouveaux projets. Je crois que c’est un projet qui a eu de succès, mais on ne peut pas s’arrêter ici. Donc nous, en tant qu’Union européenne, on compte continuer notre soutien au secteur privé et à l’industrie guinéenne avec des nouveaux projets à l’avenir. »
Moussa Camara, président de la Fédération des planteurs, a exprimé sa satisfaction quant aux innovations apportées, en matière de technique de production et d’accompagnement technique : « Il y a eu beaucoup d’accompagnement, tant sur le matériau végétal, l’accompagnement technique. Mais, comment dire, les innovations, vous avez suivi, on parle beaucoup d’innovations. Tout cela, c’est dans le cadre de l’amélioration de la production. La production suit son cours, mais également, c’est une filière. Donc, les autres maillons, tout le monde en a bénéficié. »
Dans le cadre des perspectives, les participants ont convenu de l’importance de consolider les acquis et de poursuivre la dynamique de développement de la filière ananas, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, afin de répondre à la demande croissante sur les marchés nationaux et internationaux.
L’accent a également été mis sur le transfert de compétences, permettant aux structures nationales de prendre le relais et de pérenniser les acquis.
Pour rappel, le Projet REFILA a été financé à hauteur de 4 990 000 d’euros par l’Union européenne, et exécuté par l’ONUDI.
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