A la suite des témoignages de l’ancien directeur de l’Administration et Contrôle des Grands Projets (ACGP) et de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances Kerfalla Yansané, les avocats de l’ancien ministre Oyé Guilavogui ont voulu que les débats se limitent à ce niveau et qu’on passe aux plaidoiries et réquisition. Ils ont également sollicité de la Cour que leur client soit en liberté provisoire en attendant ses plaidoiries et réquisitions.
Le ministère public s’est farouchement opposé à cette dernière demande. Estimant que « la détention provisoire de Oyé Guilavogui constitue aujourd’hui la seule garantie de sa représentativité dans cette procédure. D’autant plus qu’il encourt une peine supérieure ou égale à trois ans de prison ».
Quant aux avocats de l’Agent judiciaire de l’Etat, ils ont d’abord rappelé que leur préoccupation était avant tout les intérêts civils. Mais, dans le cas où la Cour choisirait d’accéder à cette demande des avocats de la défense, ils conditionnent cette liberté provisoire au paiement d’une caution de 50 milliards de francs guinéens.
A l’audience du 26 avril prochain, la Cour statuera sur cette demande de liberté provisoire. Comme sur la constitution de partie civile d’un ancien travailleur de la SOTELGUI.