À Yamoussoukro, Guinéenews a cherché à en savoir plus sur la crise liée au non-paiement des primes des joueurs du Syli. De sources sûres, les joueurs ont voulu se faire respecter par l’État qui a pris pour habitude de retarder le paiement des primes depuis mars 2023 et la double confrontation contre l’Éthiopie. À la suite de ces deux matchs, les joueurs ont dû attendre des jours après les deux matchs avant de rentrer en possession de leurs primes.
En juin 2023, après le match contre l’Égypte, les primes ont encore retardé. En septembre, alors que le Syli était déjà qualifié pour la CAN, l’équipe a attendu des jours après son dernier match contre le Malawi pour rentrer en possession de son argent. C’est à travers un cambiste que chacun des joueurs a été payé des jours après le match.
En novembre, après la victoire sur l’Ouganda en éliminatoire de la Coupe du monde 2026, c’est à l’aéroport que les joueurs ont perçu leurs primes avant de se rendre au Botswana. Et, après le match contre le Botswana, Kaba Diawara a dû se rendre à Conaky, dix jours après la rencontre, pour prendre l’argent de ses joueurs.
Quant aux primes de qualification, elles n’ont été payées qu’à Abu Dhabi en début janvier quand l’équipe était là pour sa préparation. Ce, six mois après la qualification de l’équipe. » Sur le fond, les joueurs ont raison, mais c’est le timing qui est mal choisi. Vous ne pouvez pas arrêter de vous entraîner alors que vous avez un adversaire qui reste sur une série de 14 matchs sans défaite et qui vient de battre le pays organisateur devant son public. Fallait jouer ; en cas d’une qualification historique pour les quarts de finale, vous auriez plus d’arguments face à l’État… Mais, d’autre part, il faut les comprendre, ils craignent certainement de ne pas se voir payer en cas de défaite contre la Guinée Equatoriale « , explique une source proche de l’équipe.
Quoi qu’il en soit, les joueurs ont décidé de s’entraîner ce vendredi matin avant de se rendre à Abidjan dans l’après-midi. Pour l’instant, ils n’ont pas encore pris les 10 000 dollars. » Depuis mardi, tout le monde savait qu’on était qualifié. Pourquoi attendre que ça cri avant de payer les primes. À mon avis, l’État n’a pas raison… « , estime notre source.