L’affaire du journaliste et syndicaliste, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG, défraie la chronique en Guinée, depuis son arrestation. Des voix s’élèvent partout pour réclamer sa libération. C’est le cas à Kindia, ville située à plus de 130 km de Conakry, où les différentes structures syndicales condamnent son arrestation et qualifie cet acte « d’abus autoritaire. »
Interrogé sur la situation, le secrétaire régional de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) de Kindia attend le feu vert du bureau national pour engager les démarches prévues en vue de la libération de leur confrère.
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« Nous exprimons une solidarité syndicale afin de prévenir les dérives autoritaires dans notre pays. L’échec à enrayer cette pratique maintenant pourrait entraîner des conséquences dramatiques dans un avenir proche. Ce qui se déroule dans notre pays constitue une violation des droits syndicaux. Nous devons mettre un terme à cela« , déclare Elhadj Bangaly Camara.
Selon notre interlocuteur, la défense de la liberté de la presse doit être le combat de tous. « Aujourd’hui, il est impératif que chacun comprenne que, bien que portant une part de responsabilité individuelle, le syndicat œuvre dans l’intérêt de tous. Il est crucial de ne pas entraver nos actions ou proférer des menaces. Ce que nous faisons vise à promouvoir l’intérêt général. Il est essentiel que notre rôle soit reconnu et que nos décisions soient prises en considération. En ce qui concerne la presse, il est crucial qu’elle se mobilise, car c’est son secrétaire général qui est incarcéré. Si elle ne se joint pas à nous pour réclamer sa liberté, notre lutte restera incomplète », conclut il.
La déclaration du secrétaire régional de la CNTG, fait suite à une réunion des responsables syndicaux tenue aujourd’hui à la Bourse du Travail à Conakry, pour exiger la libération du camarade Sékou Jamal Pendessa.
