Les deux commissaires de la HAC qui ont récemment accusé les patrons des médias Hadafo, Djoma et FIM d’avoir perçu de l’argent à la Présidence sont cités à comparaître devant le tribunal de première instance de Dixinn le 11 juillet 2024. La procédure de citation directe a été initiée par Kalil Oularé, Kabiné Condé et Aboubacar Diallo, respectivement gérant de Djoma Média, directeur général du groupe Hadafo Média et gérant du groupe Fréquence Media. Ils ont pour avocats, Me Salifou Béavogui, Me Pépé Antoine Lama et Me Almamy Samory Traoré.
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La citation indique que dans la journée du mercredi 12 juin 2024, les parties civiles ont été surprises, touchées et choquées des propos calomnieux et diffamatoires tenus par madame Djéné Diaby et monsieur Ibrahima Tawel Camara, tous deux commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC), lors d’une sortie médiatique à Kankan. « Au cours de cette communication, madame Djènè Diaby a révélé, dit-elle, les raisons pour lesquelles les agréments des groupes Hadafo Médias, Fréquence Médias et Djoma Médias, ont été retirés. Pour elle, il ne faut pas se tromper : ‘’ les patrons de presse ont tous reçu leur part ‘’. Dans sa volonté de ‘’ dire ce qui est caché ‘’, Djènè a révélé que chacun de‘’ ces patrons de médias a reçu de l’argent main à main avec Mamadi Doumbouya » et signé l’engagement selon lequel ils ne critiqueront plus son régime », lit-on dans la citation.
Pour les patrons des trois médias, les deux commissaires de la HAC ont porté atteinte à leur honneur. Ils demandent que madame Djènè Diaby et monsieur Tawel Camara soient retenus dans les liens de prévention de diffamation et qu’ils soient condamnés au paiement de dommages et intérêts dont ils indiqueront en temps utile au tribunal. Et, de les condamner à la publication de la décision à intervenir dans dix journaux de larges diffusions…
