Où en est-on avec la procédure judiciaire déclenchée en octobre dernier contre les présumés violeurs de M’mah Sylla, la jeune femme de 25 ans finalement décédée ce samedi 20 novembre à Tunis ? Selon un communiqué du procureur de la République près le tribunal de première instance de Mafanco, l’instruction est en cours…
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Les faits sont qualifiés de grave de « crimes grave » qui a saisi un magistrat instructeur pour « viol », « avortement », « administration de substances nuisibles », « risque causé à autrui » et « complicité ». Celui-ci a déjà placé en détention provisoire les nommés Pierre Lamah, Daniel Lamah et Sebory Cissé, tous médecins. Une troisième personne du nom de Célestin Millimono dont la profession n’a pas été révélée serait en fuite et est activement recherchée, selon le communiqué.
Alors que le phénomène du viol prend une proportion inquiétante en Guinée, le cas de M’mah Sylla avait particulièrement plongé le pays dans l’émoi. Selon les affirmations de la défunte soutenues par des témoignages, elle s’était rendue dans une clinique de la banlieue de Conakry en vue de se faire soigner, elle sera droguée, violée puis mal opérée (dans le cadre d’un avortement). Des personnalités du pays dont le Président Mamadi Doumbouya s’étaient mobilisées pour sa cause. Elle sera finalement évacuée à Tunis où elle a rendu l’âme.
