Renvoyée à ce jour 13 février pour la suite des débats, l’affaire du jeune Thierno Mamadou Diallo tué lors de la manifestation pour protester contre la hausse du prix de carburant s’est poursuivi au tribunal de première instance de Dixinn. L’accusé Moriba Camara qui ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés a rejeté toutes les preuves fournies par le ministère public.
En effet, à l’audience dernière, le prévenu disait être en danger raison pour laquelle il a fait des tirs de sommation pour disperser les manifestants. Ainsi, après avoir expliqué que ces tirs de sommation ne sont pas ceux qui ont touché le jeune, le ministère public, quant à lui, a fourni un rapport de la police scientifique qui montre que ce sont exactement les tirs de l’accusé qui ont touché le jeune.
Des preuves que l’accusé a rejeté en bloc et insisté sur le fait qu’il n’est pas coupable.
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Les avocats de l’accusé Me Abourahmane Dabo et Me Kabinet Kourala Keita remettent également la moralité du rapport en cause. Selon eux, un médecin légiste ne peut pas s’asseoir dans son bureau pour dire que la balle qui a atteint Paul ou Pierre a été tiré à bout portant. Ils ajoutent que c’est un croquis dessiner par la police scientifique en plaçant un enfant sans envoyer l’accusé même sur le terrain au moment de l’instruction. Ainsi, il demande au tribunal d’accorder la liberté à leur client et promettent de faire venir l’accusé à toute audience.
Le ministère public réplique qu’il y a une personne qui est tombée. Pour lui, cette demande ne pourrait prospérer. Ainsi, il dit s’opposer à cette demande de liberté et estime que lui en tant que procureur ne confiera jamais un accusé à un avocat.
Le tribunal a ainsi rejeté la demande de mise en liberté et a renvoyé l’affaire au 27 février pour la comparution de la partie civile.