Près de deux mois après leur condamnation à trois ans de prison dont deux assortis de sursis et au paiement de 200 millions de francs guinéens au préjudice de l’Etat, deux des 10 prévenus dans l’affaire de faux médicaments ont comparu ce mardi 05 mars devant la chambre d’appel de la CRIEF (Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières).
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Comme lors du premier jugement, Djibril Diallo et Amadou Sarah Dramé ont plaidé non coupables devant le juge d’appel. Dès après leurs auditions, la Cour a décidé de renvoyer l’affaire au 21 mars pour la suite des débats. Mais bien avant ce renvoi, les avocats de la défense dont Me Alseny Aissata Diallo ont sollicité une liberté provisoire pour leurs clients. Sur siège, le juge a rejeté leur demande.
Le 8 janvier dernier, les 10 prévenus avaient été solidairement condamnés au paiement de 200 millions de francs guinéens au préjudice de l’Etat. Sur l’action publique, chacun d’eux avait écopé de trois ans de prison dont deux assortis de sursis pour « atteinte à la santé publique, usurpation de fonction, exercice illégal de la profession de pharmacien et complicité ». La cour avait aussi ordonné la confiscation et l’incinération des produits pharmaceutiques et matériels médicaux saisis. En revanche, l’Etat guinéen a été débouté du surplus de ses prétentions et demandes.
