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Affaire fausse grossesse : ces hallucinants témoignages des victimes de « docteur » Emile Kolié !

 Sous le sceau de l’anonymat, certaines femmes victimes d’Emile Kolié, ce pseudo-donneur de grossesses déniché à Kiroti, commune de Ratoma, en haute banlieue de Conakry par les services spéciaux chargés de la lutte contre la drogue et le crime organisé et de l’office de répression des délits économiques et financiers du Colonel Moussa Tiégboro Camara, ont accepté de nous témoigner sur mésaventure.

Apparemment très désespérées, les femmes victimes qui sont une centaine, appellent à une assistance de l’Etat afin de les aider à se débarrasser de leurs fausses grossesses. Lisez plutôt leurs témoignages :

Mme X Camara: «nous sommes désespérées ! Ce faux docteur risque de détruire nos foyers. Il nous a promis qu’il peut nous traiter. Il nous a administrées des injections et faire des lavements. Nos ventres sont ballonnés et nous constatons des perturbations dans mos périodes de menstruation. Nous avons  même l’impression qu’il y a des choses qui sont présentes dans nos ventres. Moi personnellement, mon mari a même préparé le baptême de mon enfant espérant que je vais accoucher le mois suivant. Il y a rien dans mon ventre après examen et analyse à l’échographie. Nous sommes très inquiètes et nous avons l’impression que nous allons mourir toute suite. C’est une copine qui m’a conduit chez ce docteur. J’ai un enfant, je cherchais un deuxième. Je suis sous soins chez ce docteur depuis huit mois et j’ai beaucoup dépensé….»

Mme Y Barry : «ce monsieur nous a fait comprendre qu’il peut nous aider à procréer. Nous lui avons cru. C’est une copine qui m’a conduit chez lui. Quand j’ai vu le ventre de ma copine pousser, j’ai pensé qu’elle était en grossesse. Quand j’ai pris la perfusion, j’ai toute suite eu la migraine. Je ne peux pas tout dire ici. M. Kolié m’a prescrit 60 injections à prendre, il ne me reste que 10. J’ai mes jambes et mes reins qui me font mal.  Mon mari et ma copine m’ont encouragé lorsque je leur ai expliqués ma douleur. Mon premier fils a 17 ans, c’est un deuxième que je cherchais…»

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