Depuis la publication sur votre quotidien électronique Guinéenews d’un article portant sur les magouilles et autres dysfonctionnements dans le recrutement des fonctionnaires au sein de l’administration publique, et l’implication des hommes du commissaire central de Kaloum, Mohamed Kéita, les lignes commencent à bouger dans le bon sens en faveur des ayants-droit.
En tout cas, c’est le cas pour dame Fanta Traoré, une des 40 victimes, qui vient de percevoir, après deux ans, ses premiers salaires.
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Interrogé par Guinéenews© l’officier enquêteur en charge du dossier, le capitaine de police Ibrahima Sory Touré, n’a voulu faire aucun commentaire. Il s’est contenté seulement de nous rassurer que l’enquête suit son cours normal…
Par ailleurs, d’après certaines de nos sources, des interpellations se poursuivent toujours au niveau du commissariat central de Kaloum.
Quant à Fanta Traoré, elle se réjouit de savourer les premiers fruits de leur combat pour leur réhabilitation intégrale. « Je suis très contente d’avoir touché mes tout premiers salaires après deux ans d’engagement à la fonction publique. C’est grâce à notre avocat Me. Zézé Kalivogui qui a porté plainte contre Madame Titi Kamano, ancienne Directrice de la gestion des carrières de la Fonction Publique, Daouda Camara, le chef de Pool IGAP, Eugène Falikou Yomalo, Inspecteur général IGAP, Mohamed Traoré, le chef de cabinet du ministère de la Fonction Publique… C’est suite à cette plainte que le Procureur de Kaloum a saisi le commissariat central de ladite commune. N’eut été le professionnalisme de l’Officier enquêteur, le capitaine Ibrahima Sory Touré, je ne serais pas rentrée dans mes droits. Le capitaine Touré continue à travailler sur les dossiers de mes collègues. Je prie Allah qu’ils rentrent aussi dans leurs droits », a-t-elle déclaré.
Faut-il souligner en outre que le collectif des fonctionnaires dont les salaires sont payés mais jamais empochés par leurs ayants-droits, est passé d’une dizaine à une quarantaine aujourd’hui, rapporte à Guinéenews leur président, Jean-Pierre Koly Goepogui.