Poursuivi pour « diffamation et injures publiques » par la famille de Mamadou Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre et président de l’UFDG, Ousmane Diallo alias ‘’Gnelloy’’ a comparu à nouveau ce lundi 21 février devant le Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum.
Dans sa plaidoirie, la défense représentée par Me. Sidiki Bérété, a demandé au tribunal de relaxer purement et simplement son client. Parce qu’il n’y a aucune preuve tangible contre lui.
« Ce n’est pas une infraction d’avoir les gardes du corps. On a voulu le salir, l’humilier. Mais aujourd’hui, Ousmane Gnelloy est plus propre qu’hier. Le piment du CNRD sera consommé par tout le monde », a-t-il commenté.
Pour sa part, Me Salif Béavogui, réagissant au réquisitoire du ministère public qui a renvoyé Ousmane Gnelloy Diallo et sa sœur des fins de la poursuite, a dit toute sa déception du réquisitoire prononcé par celui-ci. « Le procureur n’a pas pris ce dossier au sérieux. Il n’a pas suivi les débats. Je suis très déçu de son réquisitoire », a-t-il déploré.
Faut-il rappeler que le procureur a requis à la faveur de l’audience de ce lundi la relaxe de Fatou Gnelloy et de son frère Ousmane Gnelloy arguant qu’il vaut mieux relaxer un coupable que de condamner un innocent’’.
« Je ne suis pas là pour faire plaisir ni à la partie civile ni à la défense. C’est un manque de respect pour dire que la justice n’a été rétablie en Guinée qu’à partir du 5 septembre 2021″, a-t-il regretté.
De son côté, le juge a renvoyé le délibéré de l’affaire au 28 février 2022.
Un compte rendu de Mamadama Sylla, stagiaire à Guinéenews