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Acte 16 des 72heures du livre : tenue d’une table-ronde sur le capital humain

En prélude à la seizième édition des 72 heures du livre, le Conseil guinéen des professionnels des ressources humaines a organisé une journée des tables rondes sur le capital humain africain. 

Au cours des débats, les panélistes ont expliqué l’importance, la valeur et les avantages de la formation locale. Prenant la parole pour la circonstance, le Directeur des Ressources Humaines MSC Guinée a développé les idées visant à élucider l’assistance de la problématique liée à la conquête du marché de l’emploi.

M. Fodé Doumbouya a motivé ce choix par le fait que les formations données dans les universités ne sont pas parfois en adéquation avec le marché de l’emploi.

“Donc moi, en tant que professeur de la formation, je trouve important pour les jeunes de s’informer, d’aller à la recherche de l’information et de ne pas se limiter seulement aux diplômes qu’on leur donne dans les universités, mais d’avoir cette motivation, cette valeur intrinsèque de pouvoir chercher beaucoup plus afin d’en rajoutéer aux qualités qu’ils ont pour en même de faire face au marché de l’emploi”, a-t-il indiqué.

De son côté, Hadja Maria Camara, Secrétaire générale du Conseil guinéen des professionnels des ressources humaines, s’adressant aux jeunes guinéens, a dit qu’on peut naître, grandir, étudier et réussir en Guinée.

De l’avis de cette panéliste, en dépit des formations universitaires qu’ils reçoivent, il faut que les jeunes continuent de se former à travers la lecture, le livre et les recherches. En le faisant, Hadja Maria Camara estime qu’ils pourront augmenter la connaissance et les compétences qu’ils ont acquises dans les écoles et dans les universités où ils sont passés.

“Alors, le message que je vais passer à l’endroit des jeunes, c’est leur demander d’être persévérants, d’avoir des rêves et de se tenir, de se dire : je peux le faire. Je peux réussir. Il ne suffit pas d’aller aux États-Unis où en France ; on peut naître et grandir en Guinée, s’en sortir, avoir des postes de responsabilités et avoir un avenir en Guinée”, a-t-elle enseigné.

Par cette table-ronde, les organisateurs entendent saluer les efforts de L’Harmattan Guinée dans la promotion du livre et de la lecture en Guinée.

“Parce que nous savons que ça fait presque 16 ans que Sansy et son équipe travaillent dans la promotion de Conakry comme capitale africaine du livre et nous en tant que guinéennes et guinéens hors de Guinée, au sein de la diaspora africaine de France, il était pour nous indispensable et nécessaire de nous rendre utiles aussi dans le cadre de ces 72 heures, d’en assurer à sa promotion, sa valorisation et œuvrer en sorte que Conakry soit vraiment la prochaine capitale nationale africaine du livre”, affirmera Kadia Sylla Moisson.

Au cours de cette table-ronde de nombreuses thématiques ont été développées, notamment le sujet des compétences.

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