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Accusé d’avoir acheté des vieux pneus à Kaloum pour étouffer les manifs du FNDC, Baidy Aribot réagit : « J’ai bien fait»

A quelques heures des manifestations  de rue sur l’ensemble du territoire national appelées par le Front National Pour la Défense de la Démocratie (FNDC), des milliers de pneus usés auraient été achetés par le vice-gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) Baidy Aribot pour empêcher les jeunes de brûler des vieux pneus sur les chaussées à Kaloum.

Joint au téléphone par Guinéenews, Baidy Aribot , a déclaré qu’il a bien fait, avant de donner des explications. «J’ai bien fait. Vous savez, les gens ne comprennent rien dans ce pays. Où je vais prendre tout cet argent pour acheter des pneus usés ? Ce sont des jeunes eux-mêmes qui ont compris que ce sont des malintentionnés qui sont venus leur donner des pneus usés pour les brûler demain sur la chaussée. Moi, je vis à Kaloum, je ne donne aucun franc à un Kaloumka. Tout acte qui va dans le sens de brûler la Guinée ou Kaloum, je l’empêcherai au prix de ma vie. Qu’ils racontent leur vie en disant que j’ai acheté des pneus usés à 50 000 fg ou à 200 000 fg l’unité», a-t-il coupé court.

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Poursuivant, Baidy Aribot a affirmé que des informations  à sa possession font état que ce sont des gens  de mauvais esprit qui sont rentrés à Kaloum avec des pneus usés qu’ils ont donnés à des « staffs » et des gangs dans les ghettos afin que ceux-ci sortent demain pour brûler ces pneus.

«Est-ce que cela est normal pour quelqu’un qui se bat pour l’instauration de la démocratie ou qui veut diriger ce pays ? Comment quelqu’un qui prétend diriger ce pays peut souhaiter le chaos ? Autant que les jeunes m’apporteraient des pneus, autant je les prendrais. Mon problème, c’est la quiétude à Kaloum. Ceux qui ont l’intention d’instaurer l’instabilité dans ce pays, cela ne marchera pas à Kaloum. Il faut des gens aient pitié des femmes qui vivent au jour le jour. Il faut qu’ils aient pitié de nos enfants qui ont subi des conséquences des multiples grèves dans le système éducatif (…). Je me demande comment se fait-il que des Guinéens puissent manipuler des uns contre les autres. Des gens pensent qu’on n’a rien à faire dans ce pays sauf la politique avec des escalades verbales. Tous les Guinéens sont des frères et sœurs, si ça ne va pas, il y a le dialogue. Des Guinéens de l’extérieur utilisent des réseaux sociaux pour inciter à la violence et à la division. Il ne faut pas que nous détruisons ce que nos parents ont construit durant des années», a-t-il fait savoir.

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