Agir, plutôt que subir ! Telle doit être notre ligne de conduite, face à cette série d’accidents de la circulation auxquels notre pays est confronté, ces derniers temps et qui endeuillent de nombreuses familles. Leur fréquence est telle que des questions s’imposent. Certains pensent qu’ils sont dus à un mauvais sort jeté par un esprit maléfique, nous condamnant à des malheurs inévitables. Pour ceux qui croient en cette explication atavique, les bilans humains et matériels des accidents renforcent cette conviction, les confortant dans l’idée que tout est question de destin ou de volonté divine. Pour eux, les accidents sont inévitables, prédestinés, et rien ne peut changer ce qui est déjà écrit.
Cependant, les spécialistes réfutent fermement cette vision fataliste. Ils soutiennent que les accidents ne sont ni accidentels ni l’effet du hasard. Au contraire, ils sont la conséquence d’un enchaînement de circonstances dans lesquelles se glissent une ou plusieurs violations du code de la route. Qu’il s’agisse d’une erreur, d’une imprudence ou d’une négligence, c’est souvent le comportement du conducteur qui est à l’origine de ces drames.
Par ailleurs, une autre partie de la population préfère trouver des boucs émissaires. Dès qu’un accident survient, ils sont prompts à pointer du doigt les autorités : « C’est la faute de la police ou de la gendarmerie ! », affirment-ils. Ils se demandent sérieusement si ces services font bien leur travail, tout en y incluant l’AGUISER, les services de santé, la presse et tous les acteurs impliqués dans la sécurité routière. Mais avant de critiquer, il est pertinent de se poser la question : comment ces citoyens se comportent-ils sur la route ? Respectent-ils le code de la route ? Contribuent-ils à l’effort collectif pour réduire les accidents ? La critique est facile, mais ne tombons pas dans ce piège qui nous éloigne de notre objectif commun : réduire les accidents.
La clé du problème réside principalement dans le comportement des usagers de la route, en particulier les conducteurs. De tous les accidents graves survenus ces derniers mois, aucun n’a échappé aux constats de la police ou de la gendarmerie. Chaque accident a une explication claire, inscrite dans le cadre des infractions au code de la route. Rien n’est laissé au hasard.
Les causes des accidents sont bien connues : excès de vitesse, surcharge, défaillance des freins, éclatement de pneus, sorties de virage, dépassements dangereux, conduite à gauche, collisions frontales, fatigue ou sommeil au volant… La liste est longue. Mais toutes ces infractions montrent clairement que l’homme est le principal responsable des accidents.
La solution à ce problème est entre nos mains. Il est temps d’agir ensemble, pour mettre fin à ce fléau.