Dans sa volonté de créer une relation de proximité avec les usagers, l’AGUISER reste dans la dynamique d’accomplir la noble mission qui lui est dévolue, en tant que chef de file des organes de lutte contre les accidents de la circulation dans notre pays. Elle entend, à cet effet, établir une relation d’échange permanent et constructif avec tous les citoyens guinéens, afin de réussir ce pari. C’est pour tenter de comprendre la démarche qu’il compte mener pour réussir cet objectif, tant utile pour notre pays, qui est frappé, de façon récurrente par des accidents graves, que nous avons rencontré le Directeur Général de l’AGUISER. Voici ce que nous a répondu M. Thierno Mamadou Barry :
« chers usagers, nous savons tous combien la sécurité routière est aujourd’hui un enjeu majeur et une priorité de l’action publique. Combien de familles en Guinée, à Conakry comme à l’intérieur, ont été endeuillées dans de terribles accidents ? Combien d’amis et de proches, les routes de la Haute Guinée, de la Guinée Forestière, du Fouta et de la Basse-côte, ont-elles arraché à notre affection?
Nous avons encore trop souvent le réflexe, face aux drames de la route, d’accuser le sort, le destin ou la fatalité. Pourtant il n’y a nulle fatalité à voir les familles de notre beau pays continuer à être endeuillées par la route guinéenne. La sécurité routière en effet, n’est pas une prière, un idéal fantasmé ou une réalité inaccessible : elle est un impérieux besoin, elle est une urgence, et surtout elle est une responsabilité collective, qui engage l’Etat, par ses infrastructures, ses ressources et ses hommes, mais aussi l’ensemble de la population de notre pays, par ses pratiques et par ses gestes, au quotidien. Pour répondre à l’urgence sécuritaire, l’AGUISER entend ainsi œuvrer suivant deux axes de prévention prioritaires : la formation et la sécurisation.
La formation concerne les moyens à mettre en œuvre pour sensibiliser la population guinéenne aux bonnes pratiques de conduite sur la route. Cela passe par nos écoles, par nos universités, mais aussi par des stages, qu’il faut rendre obligatoires, dans les grandes entreprises de transport et pourquoi pas, en partenariat avec les syndicats des transporteurs, dans nos gares routières à travers des campagnes de publicité, en particulier auprès des jeunes, et à diffuser les bonnes pratiques de sécurité routière au sein de la communauté.
La sécurisation passe par l’adoption de règles strictes, de contrôle et de suivi, liées au contrôle technique des véhicules, au contrôle des assurances. Cette nécessité, je veux que nous la portions ensemble, pour que nous en fassions demain une réalité. Nous devons rendre la route guinéenne sûre, pour que les familles ne se séparent plus dans la peur et dans l’angoisse au moment où commerçants et commerçantes, étudiants et étudiantes, cadres et travailleurs, prennent la route pour assurer leur mission.
Nous disposons, dans cette mission, du soutien précieux du président de la transition, le Général de corps d’armées, Mamadi Doumbouya, des institutions internationales, qui savent combien la sécurité routière est une priorité de l’action publique et qui ont accompagné la création de notre agence.
L’occasion qui s’offre à moi aujourd’hui, me permet, au nom de l’AGUISER, de rester avec vous et partager en temps réel, les nouvelles actualités au sujet de la sécurité routière et des actions que nous menons sur ce terrain. Elle nous permet également de nous exprimer et de rester constamment en lien avec vous, pour répondre à une exigence de proximité renforcée entre les citoyens guinéens et leur administration. »