« Ils sont allés au siège aujourd’hui. J’ai reçu un appel au moment où j’étais en réunion avec les enseignants de Kaloum, comme quoi le groupe là était parti au siège. Ils ont cassé le cadenas qui était là-bas, ils ont fait effraction et ils ont fait une déclaration. Je suis allé avec un huissier nous avons constaté les faits. Cette déclaration ne vient pas du bureau exécutif. Ce sont certains éléments du bureau exécutif qui sont manipulés. Ils sont manipulés par le groupe d’Abdoulaye Camara et de celui de Kadiatou Bah. Ils ont voulu démobiliser tout le monde et mettre tout le monde dans leurs camps. Ça n’a pas marché c’est pour cela ils passent maintenant par ces astuces en faisant les déclarations. Mais cette déclaration est pour moi nulle et nul effet. Parce que le syndicat c’est la représentativité. Le groupe là est une minorité par rapport aux membres du bureau exécutif. 2 ou 3 personnes du bureau exécutif ne peuvent pas se lever comme ça et faire des déclarations au nom du bureau exécutif. Ça c’est en violation de nos textes,» a-t-il réagi.
Aboubacar Soumah du SLECG réagit à la déclaration lue à son encontre : « Ils sont manipulés par…»
Aboubacar Soumah, n’a pas tardé à réagir face au soulèvement de certains membres du bureau exécutif du SLECG. Dans la soirée de ce mercredi, 1er novembre 2023, des membres du bureau exécutif du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, ont fait une descente musclée à leur siège situé à Donka pour tenir une déclaration dans laquelle ils réclament le départ de leur Secrétaire Général, Aboubacar Soumah. Ils accusent ce dernier de s’entêter à la tête du mouvement syndical en refusant d’organiser un congrès.
Joint au téléphone par la rédaction de Guineenews, juste après l’incident, Aboubacar Soumah s’est exprimé sur l’affaire. Il déclare que c’est un groupe de personnes manipulées par Kadiatou Bah et d’Aboubacar Camara, tous des membres du bureau exécutif du SLECG. Il réplique que cette déclaration est nulle et n’a aucun effet sur lui.
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Selon Aboubacar Soumah, organiser un congrès, demande un certain nombre de processus à respecter. « Nous , on respecte les textes. Ce n’est pas la majorité. En matière syndicale, c’est la majorité. Donc, il y a des préalables qu’il faut remplir avant de passer au congrès. Personne ne peut nous contraindre, c’est le bureau exécutif sortant qui doit programmer un congrès. Avant le congrès, il faut renouveler le bureau des communes et des préfectures et nous sommes dans cette dynamique là,» a-t-il précisé.
Aboubacar Soumah ne compte pas baisser les bras contre ceux qui ont fait irruption au niveau du siège du SLECG. Il a promis d’intenter des actions judiciaires contre les acteurs. « On est parti avec un huissier pour constater les faits. Ils sont rentrés par effraction. Ceux qui ont cassé le cadenas et qui sont rentrés dans le bureau par effraction alors que c’est fermé, on va intenter une action contre ceux-ci en justice,» a-t-il promis.
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