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Aboubacar Soumah au juge : « Ahmed Camara m’a traité de politicien menteur, malhonnête et bordel »

Poursuivi pour « violence et menace », l’ancien député et président du parti GDE a comparu ce mardi 21 juin devant le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mafanco. A la barre, l’ancien maire de la commune de Dixinn a expliqué qu’il a été invité par les animateurs du groupe Hadafo médias pour débattre des sujets relatifs à la mise en place des forces vives de la nation et des éventuelles manifestations projetées par le Front National pour la Défense de Constitution (FNDC).
 « Au début, Ils m’ont posé deux questions concernant les sujets pour lesquels ils m’ont invité. Mais au cours de l’émission, un des animateurs, Antoine Kourouma a dit que c’est nous qui étions promoteurs du troisième mandat. J’ai répondu non, c’est en ce moment que Ahmed Camara a dit de me laisser que nous sommes des politiciens menteurs, malhonnêtes et bordels« , a révélé M. Soumah.
Poursuivant son explication,  il a déploré qu’au lieu de sortir sa déclaration de 2020, ils ont préféré sortir une ancienne vidéo de 2018.
« Ahmed Camara m’a traité de politicien menteur, de malhonnête et de bordel. Ils m’ont invité pour ternir mon image. Le Directeur Général de Hadafo médias, Kabinet Condé, s’est confondu en excuse dans son bureau.  Il a dit qu’on ne devait pas sortir de l’ordre du jour. J’ai accepté les excuses« , a-t-il dit.
Et d’enchaîner : « au sortir des locaux du média, j’ai constaté les gendarmes qui étaient venus dans l’intention de m’arrêter alors que je suis un député en exercice de la CEDEAO« .
Dans le même sillage, M Soumah a indiqué qu’il a passé trois jours à la gendarmerie. « Le lendemain de l’incident,  trois pick-up de la gendarmerie sont venus chez moi. ‘Mais c’est le surlendemain qu’ils ont déposé la plainte sans motif que j’ai répondu à la gendarmerie de Matoto. Pendant que je sortais, le Colonel est venu vers moi pour me signifier que quelqu’un a appelé de me garder. C’est ce qui fut fait jusqu’au lundi à 13 h, l’heure à laquelle j’ai été mis sous mandat de dépôt à la maison centrale. J’ai mis ma main sur les épaules d’Ahmed Camara parce que j’étais en colère vis-à-vis du traitement que j’ai subi à travers des propos déplacés« , a t il affirmé.
Nous y reviendrons
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