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Abdoulaye Sow dégaine contre la CNTG et appelle la junte à suspendre les subventions

« Ils ont trompé le fonctionnaire guinéen en prenant son argent. Ils ont pris en otage nos deux institutions à savoir INAMO et la Caisse de prévoyance sociale. Leurs membres sont représentés à 75% par la CNTG et la présidence de ces deux institutions est occupée par la CNTG. Il faut que ça s’arrête…  Ils ne sont pas propriétaires de ces institutions. C’est pour toute la Guinée, il y a douze centrales syndicales, il faut que tout le monde se sente concerné désormais. Nous sommes divisés, c’est vrai. Mais qu’est ce qui nous a divisés ? C’est la subvention que l’Etat accorde aux structures syndicales et le paiement des frais pour aller au Bureau International du Travail (BIT). On ne le donnait qu’à la CNTG cette subvention, alors qu’un syndicat doit vivre des cotisations. Alors nous demandons au gouvernement de suspendre cette subvention jusqu’à ce qu’il y voit clair. Si nous voulons aplanir les divergences, il faut que cette subvention saute et qu’on se retrouve en toute sincérité pour parler.« 

Finie ce samedi 18 septembre la rencontre entre le Comité National de Rassemblement et du Développement (CNRD) et les syndicalistes au Palais du peuple de Conakry dans le cadre des consultations nationales pour une transition inclusive et apaisée.

L’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) a été représentée par son secrétaire général Abdoulaye Sow. Lisez sa réaction au sortir de la salle !

«Nous avons clairement dit que les syndicalistes œuvreront inlassablement pour que le changement arrive dans notre pays. Nous en avons besoin parce qu’il y a eu trop de démagogies dans ce pays. Il y a eu trop de tueries et de corruption. Il faudrait qu’on sorte de cette situation et que chaque guinéen se sente concerné par le développement économique et social de ce pays. 

Les 5% prélevés sur les salaires des fonctionnaires étaient devenus un sérieux problème. Il y a eu des syndicalistes qui ont pris l’argent du contribuable et aller à l’intérieur pour faire, un soi-disant sensibiliser des fonctionnaires, ce qui était faux. On a nulle part pris des gens pour les mettre dans la rue pour signer au nom de tous les travailleurs. Il faudrait que vous sachiez que c’est un faux document qu’on a envoyé au gouvernement. Il est écrit dans ce courrier que c’est l’inter centrale syndicale CNTG-USTG, alors qu’il n’y a pas de l’inter centrale syndicale dans ce pays. Il s’agit d’une bande à Mamou qu’on a récupérée pour dire qu’ils sont une centrale syndicale. Ils ont trompé le fonctionnaire guinéen en prenant son argent. Ils ont pris en otage nos deux institutions à savoir INAMO et la Caisse de prévoyance sociale. Leurs membres sont représentés à 75% par la CNTG et la présidence de ces deux institutions est occupée par la CNTG. Il faut que ça s’arrête…  Ils ne sont pas propriétaires de ces institutions. C’est pour toute la Guinée, il y a douze centrales syndicales, il faut que tout le monde se sente concerné désormais. Nous sommes divisés, c’est vrai. Mais qu’est ce qui nous a divisés ? C’est la subvention que l’Etat accorde aux structures syndicales et le paiement des frais pour aller au Bureau International du Travail (BIT). On ne le donnait qu’à la CNTG cette subvention, alors qu’un syndicat doit vivre des cotisations. Alors nous demandons au gouvernement de suspendre cette subvention jusqu’à ce qu’il y voit clair. Si nous voulons aplanir les divergences, il faut que cette subvention saute et qu’on se retrouve en toute sincérité pour parler. En ce moment, on essayera de se reconstruire pour qu’on devienne plus fort comme on l’était en 2006, 2007 et 2008. C’est une question d’argent qui devise les structures syndicales. Il faut donc suspendre cette subvention jusqu’à ce qu’on se comprenne »

 

 

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