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Kindia : les passagers confrontés au manque criard de transports en commun

Les moyens de transport se font rares à la gare routière de Kindia, cela depuis la célébration de la fête de Tabaski, de quoi compliquer la donne à de nombreux passagers en partance pour d’autres localités, a-t-on constaté sur place.
Ce vendredi 30 juillet, plusieurs passagers ont dû renoncer à leur voyage, à cause du manque de véhicules, dans  la gare routière de Kindia, située dans le quartier Condetta, dans la  commune urbaine.
Ils sont nombreux ces usagers qui souhaitent malgré les grandes pluies se déplacer vers d’autres localités du pays, mais malheureusement le manque de transports en commun  constitue un  obstacle à leurs projets.
Les chauffeurs quant à eux pointent du doigt l’état piteux du réseau routier, en cette saison hivernale, notamment  la reconstruction de la route nationale qui commence vraiment à fatiguer la population.
Ils demandent par la même occasion  à l’État de mettre en place des transports publics pour limiter la souffrance des citoyens.
 C’est le cas d’Alpha Oumar Diallo qui voulait se rendre ce matin à Conakry mais jusque là, il est  bloqué à la gare: <<je voulais depuis le matin me rendre à Conakry mais ils m’ont dit qu’il n’y a pas de véhicules, nous souffrons énormément depuis le début de la saison pluvieuse qui a causé la dégradation de la route. Trouver un véhicule dans cette gare routière est un véritable casse-tête>>, a-t-il martelé.
Poursuivant, ce passager demande à l’État  de réparer le plus vite que possible mais aussi de chercher les transports publics comme les bus pour  permettre aux populations de se déplacer librement et sans problème.
Du côté de la contournante située dans la commune de Damakania, empruntée par les véhicules en partance pour les autres villes du sud du pays, il faut passer à peu près trois jours au moins pour trouver un véhicule. Comme nous explique Catherine Bongono, étudiante en santé qui veut se rendre à Gueckedou: << Depuis hier 8 heures je suis là, ils m’ont appelée depuis le village que ma mère se trouve dans un état critique, il faut que je m’y rende immédiatement, imaginez jusqu’à maintenant je n’ai pas eu un véhicule. J’avais eu une première occasion mais le chauffeur m’a dit de payer 450.000GNF avec mes bagages. C’est inimaginable, quelque chose qui était à 100.000GNG. Donc vraiment c’est une souffrance indescriptible que nous traversons, il faut que l’État nous vienne en aide pour vite finaliser les travaux de construction de cette route sinon d’ici la première quinzaine du mois d’août,  nous allons vivre le pire>>, dit-elle.
Alseny Camara, chauffeur de profession lui, ne partage pas l’avis des passagers qui disent qu’il ya un manque de véhicules. Ils doivent savoir que c’est l’état de nos routes qui nous fatiguent : << Comme les passagers disent qu’il y a manque de véhicules, cela n’est pas de notre faute mais plutôt à l’état de la route qui retarde certains véhicules en cours de route et quand tu fais un voyage à ton retour, tu pars directement au garage pour l’entretien. Et je profite de cette occasion pour demander au gouvernement d’accélérer la réparation de la route pour nous permettre de gagner notre vie, parce que nous vivons de ça>>, a-t-il affirmé.
A rappeler que depuis la saison pluvieuse, cette situation inquiète les usagers à cause de la vétusté du réseau routier. Un argument soutenu par le syndicat des transporteurs de Kindia.
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