La police nationale a mis aux arrêts une soixantaine de personnes, essentiellement des gérants de boîtes de nuit et leurs clients. Parmi eux, une trentaine serait porteuse de Coronavirus. Une situation que déplore le président des Tenanciers des Bars, Maquis, Motels et Boîtes de nuit, Valy Sako.
Joint au téléphone ce samedi 10 juillet, Valy Sako a précisé à Guinéenews qu’il s’agit des personnes qui n’ont pas respecté le couvre-feu. « Nous demandons aux autorités de les libérer. C’est un délit contraventionnel et non un délit répressif qui entraine une privation de liberté. Parmi eux, il y a des enfants, des étudiants qui sont en train de faire des examens. Il y en a d’autres qui sont des clients dont l’avenir est en jeu. Que les gens arrêtent d’ouvrir clandestinement les lieux de loisir. Personne n’est au-dessus de la loi. Nous demandons aux autorités, qu’à la place du couvre-feu, qu’on mette des dispositifs de contrôle sanitaire. C’est-à-dire, au-delà de zéro heure, les cartes de vaccination deviennent obligatoires. Depuis l’apparition de la pandémie Covid-19 en Guinée, nous ne faisons que tirer le diable par la queue, nous n’avons reçu aucun accompagnement de la part de l’Etat », s’est-il plaint.
Du côté de la police, c’est la traque des gérants des bars, motels, des maquis et des boîtes de nuit qui ouvrent leurs services au-delà de zéro heure. A en croire son porte-parole, le contrôleur général Boubacar Kassé joint au téléphone par Gunéenews, personne n’est épargné même les clients.
« Sur 58 personnes interpelées, il y a 31 qui sont malades de Coronavirus. Nous continuons à interpeler ceux qui s’évertuent à ouvrir les bars, les maquis, les boites de nuit et autres. Tant que le couvre-feu n’est pas levé, nous partons en guerre contre tous ceux qui sont en porte-à-faux avec la loi. N’importe qui ouvre sa boîte de nuit, au-delà de zéro heure, il sera interpelé et même les clients aussi ne seront pas émargés », a-t-il prévenu.