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Cellou Dalein : « que ceux qui se considèrent des médiateurs disent au tyran d’arrêter de tuer »

 La connexion internet a fait fausse compagnie à l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ce 10 juillet 2021. Le siège et les bureaux du parti étant fermés par le pouvoir depuis le 20 octobre 2020, les responsables du parti ont trouvé un autre moyen de communiquer avec leurs militants : c’est l’Assemblée générale virtuelle. Cette 10ème AG virtuelle à été interrompue par une coupure de l’internet qu’ils qualifient de « sabotage ».
Cellou Dalein Diallo est revenu tout d’abord sur la décision des tribunaux se déclarant incompétents quand ils sont saisis : «On s’adresse à la justice lorsque vos droits sont violés. La justice nous dit qu’elle est incompétente. Ceux qui sont en prison, l’instruction est terminée depuis deux mois. Je comprends le cri de cœur des femmes et des jeunes. »
Il dit comprendre la colère des jeunes et des femmes qui réclament la reprise des manifestations : « Lorsqu’on est placé dans une situation comme ça, nous avons fait toujours recours à la justice. La justice qui est instrumentalisée par Alpha Condé refuse. Et elle se dit arrogamment incompétente. Manifester sur les places publiques est un droit constitutionnel. Donc la Direction nationale du parti a examiné la requête des jeunes. Sur les principes, nous sommes d’accord. Maintenant, on va attendre la fin des examens scolaires pour définir ensemble aussi bien les dates et les formes que nos manifestations vont prendre.»
Le président de l’UFDG demande aussi aux Guinéens de comprendre que ce sont les opposants qui sont victimes et que c’est le pouvoir qui est le bourreau : «On ne peut rester comme ça. Il faut que les Guinéens nous comprennent. Il ne faut pas confondre les bourreaux et les victimes. Nous sommes des victimes. Le gouvernement d’Alpha Condé, ce sont les bourreaux. Ce sont eux qui tuent et refusent la justice. »
Il s’est ensuite adressé à ceux qui se considèrent comme de bonnes volontés dans la décrispation du climat sociopolitique : « Ceux qui veulent la paix dans notre pays, qu’ils considèrent qu’ils sont les bonnes volontés, de bons médiateurs, mais qu’ils disent au tyran d’arrêter de tuer, et de donner droit à la justice à ceux qui sont morts, qu’il libère les prisonniers. C’est une première source de la paix.»
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