Selon l’adjoint chargé de Communication du Haut commandement de la Gendarmerie nationale, les deux individus ont été conduits au poste où Mamadou Diaby a déclaré que c’est une affaire de drogue qui serait à l’origine de leur bagarre.
« N’étant pas spécialiste en la matière, dit-il, le commandant de la Gendarmerie des transports aériens s’est aussitôt mis en rapport avec celui de la section de recherche de PM3 de Matam ». Et que ce trafic de cocaïne entre Conakry et Paris passerait par une filière de transport de colis appartenant au sieur Dioubaté.
Interrogé, M. Diaby a dit que le produit incriminé était camouflé dans une valise d’habits qui lui a été remise à l’agence de Mamoudou Dioubaté, et qu’il devrait transporter en France. Mais s’étant rendu compte de l’existence de la poudre, il la sortira et la confiera à un ami.
Vu qu’il tardait à rendre le colis, puisque l’affaire date du mois d’octobre 2020, les deux partenaires se sont croisés comme par malheur à l’aéroport international de Conakry Gbessia le 11 février 2021. S’en suivra une rixe qui permettra leur interpellation. L’affaire porte sur huit sachets de poudre blanche qui s’est révélée positive à de la cocaïne, après analyse d’un spécialiste de l’Office central anti drogue, et équivalant à 2,727 kg.
Selon l’officier de Communication Aboubacar Saran Bangoura, les pièces de la procédure, celles à conviction, ainsi que les personnes citées dans le dossier seront mis à la disposition de la Justice dès ce vendredi pour être fixés sur leur sort.