Le ministère de la Justice et Garde des Sceaux a donné quelques détails ce mercredi 3 juin lors de son passage du 18 au 23 janvier 2020 devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies, à Genève, Suisse. Mamadou Lamine Fofana a déclaré que « c’est un tribunal devant lequel, il n’y a pas de question taboue ». Lisez plutôt ce qu’il a confié à la presse !
« En début d’année, une forte délégation de la République de Guinée a été à Genève, Suisse, pour présenter le troisième rapport d’évaluation universelle devant le Conseil des Droits de l’Homme. C’était en exécution de toutes les obligations dont la Guinée a souscrit dans les différentes conventions. Quand l’Etat adhère à une convention, cette convention crée en lui des obligations parmi lesquelles, il y a la présentation des rapports, c’est-à-dire, se présenter devant le Conseil de Droits de l’Homme qui est en quelque sorte, un haut tribunal d’Etat pour exposer ce qu’on a pu faire et ce qu’on n’a pas pu faire et cela en toute vérité et en toute logique.
Il faut dire ce qui est passé parce qu’ils (membres du Conseil des Droits de l’Homme, NDLR) sont plus informés que nous qui conduisons la délégation. Ils ont plusieurs sources d’informations qu’on appelle les rapports parallèles qui viennent des ONG qui les expliquent exactement la situation de certaines questions qui se passent dans le pays et que le gouvernement a souvent pour des questions d’Etat tendance à éluder. C’est le lieu de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. C’est ainsi que lors de notre passage, il y a eu 77 questions qui ont été posées. Nous avons fait effort de répondre à ce qu’on pouvait répondre sur place. Mais, il y avait des questions qui demandaient beaucoup plus de recherche et d’approfondissement.
Ces recommandations ont été réparties entre les différents ministères pour les appliquer sous la coordination du ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté avant de présenter aux nations unies. Les 77 questions qui font les recommandations nous ont été envoyées en nous donnant un délai de deux mois pour répondre dont on a réparti entre les ministères compétents», a-t-il expliqué.