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Manifs du FNDC : apaisant, le ministre Damantang appelle les organisateurs à plus de responsabilité

Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile était ce matin sur les antennes de la Radio Espace FM pour rassurer les uns et les autres sur la sécurisation et la protection des populations pendant ces journées de manifestations programmées par le FNDC.

Interrogé sur la situation qui prévaut dans la capitale au cours de la matinée, le ministre Damantang Albert Camara informe les auditeurs que dans la matinée ‘’il n’y avait rien eu de grave à part de petits incidents annoncés par-ci et par-là’’. Sinon que, constate le ministre Damantang, les rues sont dégagées et la circulation fluide, bien sûr, sous la protection des forces de sécurité. Donc pour la matinée plus de peur que de mal.

Face à la nouvelle méthode adoptée par les manifestants, le ministre de la Sécurité pense qu’il faut adopter une politique « de vivre ensemble ». La politique qui consiste à informer à temps les autorités afin non seulement d’encadrer la marche et de sécuriser les populations et leurs biens au lieu de sortir du cadre légal. Ainsi, il dira que très tôt le matin, le département a déployé des agents dans les communes et autres quartiers difficiles pour éviter d’éventuels débordements. Par ailleurs, il dira que ‘’des mesures ont été prises pour l’utilisation des armes conventionnelles en rajoutant qu’il a confiance en ses agents déployés sur le terrain’’.

Sur l’insistance de nos confrères d’Espace FM, Damantang Camara informe qu’avant de donner le départ des agents, un contrôle systématique a été effectué pour éviter que des instruis s’infiltrent parmi les forces de l’ordre. Il a appris aux auditeurs que depuis la veille, un communiqué de la Direction de la Police a été diffusé sur les antennes des radios de la place. Lequel communiqué demandait aux chefs des unités déployées sur le terrain de vérifier s’il n’existe pas des armes non conventionnelles, d’interdire des patrouilles dans les quartiers pendant les manifestations de rue. Et si n’y a pas non plus de disproportion par rapport aux interventions pour éviter de plonger encore notre pays dans le deuil. Pour preuve, lui-même, dira-t-il, était dans les quartiers pour voir si toutes consignes données sont respectées. Et il espère que les responsables des manifestations seront à leur tour rigoureux.

Et pourtant déjà on apprend qu’il y a des troubles à Boffa, des débordements dans certains endroits ?

A cette question, le ministre de la Sécurité rétorque que les organisateurs des mouvements de protestation doivent prendre leur responsabilité. Comme quoi, le plus souvent ces débordements proviennent de leur camp… Surtout quand il s’agit de l’intérieur du pays et quand c’est sous la forme de guérilla urbaine ou périurbaine. « C’est difficile ! Et c’est ce que cherchent les adversaires d’en face. Disperser les forces de l’ordre pour échapper à leur contrôle. Et c’est dommage ! », regrettera-t-il.

Pour le cas du décès de la jeune fille la semaine dernière, le ministre affirme qu’il y a une grande avancée par rapport à ce dossier suite à la déclaration du leader de l’UFDG qui soutient qu’il y a des témoins. Nous sommes sur les enquêtes actuellement pour situer les responsabilités. Effectivement concernant les enquêtes précédentes, Damantang Camara regrette que les réalités sur le terrain ne permettent pas souvent d’obtenir des meilleurs résultats. Il interpelle pour cela les familles à aider les autorités pour mettre main sur les vrais auteurs de ces crimes.

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