Venu en Guinée dans le cadre des 72 heures du livre et de la clôture de l’évènement « Conakry capitale mondiale du livre », l’écrivain Hans Christoph Buch, auteur d’une trentaine de livres, a rencontré ce vendredi à l’ambassade d’Allemagne en Guinée, des journalistes de la presse publique et privée pour un échange d’expériences.
Après une brève présentation de l’ambassadeur de l’Allemagne en Guinée, S E Matthias Veltin, le romancier et grand littéraire a expliqué aux journalistes son expérience en tant que journaliste dans son propre pays l’Allemagne, mais aussi dans les Etats qu’il a eus à visiter dans l’exercice de sa fonction.
Plusieurs sujets ont été débattus lors de la rencontre dont l’immigration clandestine, des jeunes guinéens qui, au risque de leur vie, tentent de traverser le Sahara et la mer méditerranée pour arriver en Europe, la corruption qui gangrène certains pays africains, le manque d’emploi, la pauvreté des enfants, les conditions de vie et de travail des journalistes. Sur ce dernier point, après avoir écouté les journalistes, l’écrivain et romancier a déploré les conditions de vie des journalistes guinéens du point de vue salarial.
Arrivé en Guinée pour la première fois, l’écrivain dit être impressionné par la pauvreté des enfants qui font la mendicité à travers la capitale. Pour lui, l’Etat devrait y faire face d’autant plus qu’ «ils ne sont pas responsables de leur situation ».
Parlant de la cérémonie de clôture de Conakry capitale mondiale du livre, Hans Christoph Buch, dit avoir remarqué que dans les discours, tout le monde vante le chef de l’Etat ou sa femme. Est-ce une culture ou coutume en Guinée s’est-il interrogé.
Il faut préciser que Hans Christoph Buch, en plus d’être écrivain, est aussi romancier, grand reporter et critique littéraire. Il est auteur d’une trentaine de romans et des récits littéraires sur le Libéria, le Rwanda, le Cambodge, la Tchétchénie et l’ex-Yougoslavie. Né en 1944 à WeTzlar en Allemagne, il est aussi titulaire d’un doctorat en lettres.