Présenté à la presse par les services spéciaux de lutte contre la drogue et le crime organisé ce vendredi 14 juin comme étant un trafiquant international d’être humain, Mohamed Lamine Koruma de nationalité sierra-léonaise, a rejeté en bloc cette accusation avant son déferrement devant les juridictions compétentes.
Parmi les 22 passeports sierra-léonais et bissau-guinéens, Mohamed Lamine ne reconnait que son passeport et celui de sa sœur. Toutefois, il soutient que son activité principale est d’assister à Conakry ses compatriotes à effectuer des achats.
« Ils (les hommes du colonel Moussa Tiégboro Camara, NDLR) ont été chez moi. Après la perquisition, ils n’ont rien trouvé de compromettant. Je ne reconnais que mon document et celui de ma sœur. Je ne sais pas comment les autres documents sont arrivés chez moi. Je rappelle à cet effet qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la maison avant moi. En tout cas, ma principale activité est d’aider mes compatriotes léonais qui arrivent à Conakry pour des achats. Je n’assiste personne pour voyager », s’est-il défendu.
Prenant la parole, le Secrétaire général adjoint des services spéciaux anti-drogue et crime organisé, le contrôleur général de police Sékou Mohamed Diakité a annoncé que depuis le 1er janvier 2019, qu’ils sont à leur 19ème réseau de trafic d’être humain et de migrant démantelé.
« Les ressortissants de la Sierra Léone et de la Guinée-Bissau sont majoritaires. Ils sont arrêtés souvent avec des documents guinéens comme des certificats de visite contre-visites et des casiers judiciaires. Cela veut dire que certaines personnes ont une facilité dans nos différentes structures. Nous interpellons nos services qui délivrent ces documents de faire beaucoup attention et d’éviter que notre pays soit une passoire», a-t-il lancé.
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