Une rencontre a regroupé ce mercredi 11 avril au ministère de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration, le syndicat, le patronat et des cadres impliqués dans le processus de recensement et identification biométrique additionnelle. Objectif, partager ensemble des informations relatives à l’évolution du recensement et de l’identification biométrique additionnels, a-t-on constaté sur place.
Sur un effectif total de 101 659 fonctionnaires de l’Etat, 42 095 ne sont pas encore recensés. Il s’agit de 26 987 pensionnés, 8 467 fonctionnaires et contractuels permanents et 6 641 contractuels.
Dans le secteur de l’éducation, 4 546 enseignants ne sont pas recensés, 1 834 sont effectivement payés dans le fichier solde et 2 712 enseignants sont suspendus dans le fichier pour diverses raisons.
Selon le Secrétaire général du département de la Fonction Publique, Eugène Falikou Yomalo, cette rencontre vise essentiellement à informer les composantes de la société notamment, les organisations patronales et syndicales par rapport au processus de recensement biométrique.
«Il a été question de partager nos préoccupations avec ces différentes organisations afin qu’elles nous fassent des propositions idoines qui vont nous permettre de mieux réaliser nos réformes qui portent surtout sur les ressources humaines», a rappelé M. Yomalo.
Poursuivant, il a rappelé que les travaux du recensement biométrique additionnel ont été relancés en avril dernier qui, dit-il, devraient prendre fin en mai.
«Des mesures sont envisagées par rapport à des situations recueillies sur le terrain notamment le cas des fonctionnaires en irrégularité. Une option qui va permettre à l’Etat d’alléger la masse salariale mais aussi de diminuer les effectifs pour pouvoir créer d’autres possibilités», a-t-il précisé.
Prenant la parole, le directeur général de l’INOVATECH, Paul Assamoi a invité les fonctionnaires qui n’ont pas encore renseigné leur fiche de le faire d’ici la fin du mois. «J’exhorte tous les fonctionnaires à renseigner leurs fiches et les déposer chez leur Directeur des Ressources Humaines (DRH) pour la validation afin qu’elles parviennent à la fonction publique pour la prise en compte», a-t-il lancé.