Suite au tragique événement survenu le dimanche 1er décembre 2024 au stade régional de N’Zérékoré, ayant causé de nombreux morts et d’importants dégâts matériels, le Premier ministre, Bah Oury, s’est rendu dans la capitale forestière, accompagné d’une forte délégation. Celle-ci comprenait, entre autres, le ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le ministre de la Justice, celui de la Santé, de la Sécurité et de la Protection civile, ainsi que les ministres de l’Agriculture et des Sports, déjà présents dans la ville.
La délégation a commencé son agenda par se rendre dans les lieux de culte et chez le patriarche de la ville pour présenter les condoléances d’usage aux familles endeuillées et aux autorités locales.
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« Le gouvernement et le président de la République ne pouvaient pas, ne pas prendre les dispositions les plus appropriées pour dépêcher une délégation à N’Zérékoré afin d’exprimer leur compassion et leurs condoléances. Ce qui s’est passé est une tragédie nationale. Personne n’aurait pu imaginer qu’une festivité sportive, destinée à rapprocher des jeunes guinéens de toutes les régions, puisse se terminer par une telle catastrophe. Il était donc primordial que le président de la République instruise le gouvernement de venir ici pour témoigner de sa solidarité », a déclaré le Premier ministre qui considère que cette tragédie est une épreuve de plus pour le pays.
« Cette tragédie est une épreuve supplémentaire pour le peuple de Guinée. Mais c’est dans ces épreuves que nous devons renforcer notre résilience, renforcer notre humilité, notre capacité à surmonter les difficultés que nous rencontrons. Ceux qui sont morts constituent une perte pour la collectivité nationale. Ce n’est pas seulement N’Zérékoré qui est impactée par cela, c’est toute la nation. C’est des mots essentiels que le président nous a confiés pour transmettre aux sages, à la communauté de N’Zérékoré et à la communauté nationale. Nos sincères condoléances à toutes les familles qui ont été éplorées et que ceux qui sont morts, que leurs âmes reposent en paix », a conclu Bah Oury qui annoncé par ailleurs la décision de Président de la Transition de décréter 3 jours de deuil national à la mémoire des victimes de ces bousculades et la prise en charge de tous les blessés qui y ont été enregistrées.
