
Mamadou Djowo Bah vient de Dalaba, elle témoigne « J’ai acquis cet handicap à ma jeunesse. Je suis mère de six enfants. Je m’occupe de leur scolarité. Mon mari n’a rien. Vous savez, ce sont des hommes qui n’ont rien qui marient des femmes comme nous. Je sors chaque matin pour quémander auprès des personnes de bonne volonté. Chaque jour a sa chance. Parfois j’obtiens de vivres. Dès fois, on me donne de l’argent. Mais la situation est dure actuellement. Pendant les séances de partages collectifs des vivres, les personnes valides s’imposent de force pour tout récupérer. Nous retournons bredouille. Après une journée de quête, ce sont mes enfants qui s’occupent de la préparation du repas et du linge« , explique t-elle.


