L’entraîneur de la république centrafricaine croît que l’arbitrage a été défavorable à son équipe qui a perdu ce dimanche à Conakry face au Syli national. « Je n’ai pas pour habitude de blâmer les arbitres, mais aujourd’hui il ne fallait pas nous laisser attaquer. Il (l’arbitre) a dit non, les Centrafricains, ils défendent. Dès qu’on passait le milieu de terrain et qu’on voulait mettre le ballon dans les 20 mètres, il sifflait et on repart. C’est compliqué de jouer sans pouvoir attaquer », a-t-il justifié la défaite de son équipe.
A la question d’un journaliste guinéen à savoir qui est le joueur guinéen qui a le plus marqué durant cette rencontre, Raoul Savoy a sèchement répondu : « l’arbitre ».
Au-delà de l’arbitrage, Savoy estime que son équipe a encaissé le but au plus mauvais moment. Il estime que si son équipe avait réussi à traverser ce moment du match (71ème minute) sans encaisser le but, le score serait nul et vierge. « Honnêtement, je comptais partir d’ici avec un point », a avoué l’entraîneur qui part plutôt de Conakry avec un sentiment mitigé. D’ailleurs, sur ce but, il indique qu’il est intervenu suite à une blessure de son arrière central et un changement imprévisible occasionné par cette blessure.
L’entraîneur hispano-suisse note néanmoins un beau public, une belle ambiance, un bon match international. « On fait ce métier pour ces genres de match où il y a une ambiance énorme. Chaque équipe essaye de donner le maximum pour la victoire », a-t-il apprécié. Savoy estime également que son équipe a grandi, puisqu’elle est arrivée à traverser les mauvais moments sans prendre de but et à faire douter l’adversaire à l’extérieur.
En tout cas, l’entraîneur entend faire de la République centrafricaine l’une des deux premières équipes du groupe H. A l’issue de cette deuxième journée, il reste optimiste quant à l’atteinte de cet objectif. Surtout que la Côte d’Ivoire et le Rwanda sont encore placés derrière son équipe.