Les premiers épreuves du baccalauréat unique de la session 2023 ont été officiellement lancée ce vendredi 16 juin sur toute l’étendue du territoire nationale. A Ratoma, ce sont 15 241 candidats toutes options confondues dont 7 064 filles, répartis dans 36 centres qui affrontent le Bac cette année.
Au centre d’examen lycée 2 lambandji, c’est le ministre de la Fonction publique et du travail Julien Yombouno qui a donné le coup d’envoi en présence des autorités communales et celle de la direction de l’éducation de Ratoma.
Selon lui, cette stratégie pourrait contenir la fraude aux examens nationaux et les limiter. « Aujourd’hui, il faut féliciter tout le travail abattu au niveau du ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation. S’il y a une chose vraiment qu’ils ont réussi, c’est d’avoir contré et arrêté pour le moment la fuite des sujets. Ça, on peut tirer chapeau à ce ministère. Mais aussi, on est conscient qu’ils sont en train de contenir la fraude et de la limiter. Il faut être réaliste. On ne peut jamais anéantir la fraude à 100%. Et cela quels que soient les moyens et les dispositifs que nous mettons en place dans tous les domaines de la vie. On ne peut jamais éradiquer la fraude, on peut la réduire drastiquement. Mais dire qu’on a totalement détruit la fraude sur terre, c’est quand l’humanité va cesser de vivre qu’il n’aura plus de fraude » a-t-il dit.Pour finir, Gono Traoré, le chef de la section pédagogique à la direction communale de l’éducation de Ratoma, a rassuré que les examens du Bac au niveau de sa commune se dérouleront dans de bonne conditions.
« Depuis plus de 10 jours, tout est mis en place dans cette commune pour la réussite de ces examens. Du CEE au BEPC, chaque fois, la sécurité n’a pas failli. Et j’ai l’ultime conviction que ce sera le cas pour le couronnement de ces examens qui est le Bac. Les élèves et surveillant, tous sont sensibilisés sur le déroulement des examens« , a-t-il confié.