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Circulation routière : les barrières bleu-blanc de police, un élément de sécurité ou accidentogène ?

Les barrières métalliques que l’on voit dans la circulation urbaine, ont un rôle à la fois régulateur et dissuasif. Elles sont communes à tous les pays à travers le monde. La police routière en fait usage, tout comme les autres services de sécurité, quand la nécessité s’impose. En général, ces barrières sont placées, soit pour gérer la circulation ou pour encadrer une manifestation.

Dès lors qu’un événement rassemble beaucoup de monde ou qu’un niveau de circulation est jugé par trop intense et saturé, on fait recours aux barrières, pour mieux gérer ledit événement ou la circulation. On obtient ainsi, plus d’ordre et de sécurité. Avec les barrières, les services de sécurité délimitent un espace ; barrent un chemin ; tracent un itinéraire.

Avec les barrières, on démarque un lieu, et on réussit à maintenir l’ordre quand il est menacé et pour finir, disons qu’elles renforcent la signalisation routière, déjà assez présente sur nos routes.

Mais, comment faire pour que ces mêmes barrières, à l’utilité parfaitement établie, servent efficacement et jouent pleinement le rôle qui est le leur ? Il faut tout d’abord que les usagers les voient bien, de jour comme de nuit. Et c’est là où il y a un petit bémol !

En effet, si on les distingue bien dans la journée, par contre la nuit, ce n’est pas le cas. En dehors des ‘’rouge et blanc’’ qui sont assez perceptibles, on ne remarque pas bien la présence des barrières peintes en bleu et blanc. La nuit, c’est à peine, si on les distingue, surtout quand elles sont alignées, en parallèle avec la chaussée.  Il y a alors des risques que les véhicules (autos et motos) les heurtent, avec les dégâts et autres conséquences que cela entraîne. Surtout lorsque la visibilité est réduite. Par exemple, la nuit, sous la pluie, le brouillard ou pendant que l’éclairage public est insuffisant ou nul.

Pourquoi donc ces barrières bleu-blanc ne sont pas très visibles ? On a bien envie de comprendre. Et bien les experts nous éclairent là-dessus. Selon eux, c’est à cause de la couleur. Le bleu est une couleur froide. On la définit comme étant « une teinte où dominent les tonalités de bleu et qui transmet l’impression d’un manque de vie ou de chaleur. »

La couleur froide ne réfléchit pas la lumière, comme le fait le blanc. Elle l’absorbe plutôt et c’est ce qui explique qu’on ne la distingue pas facilement, surtout quand la visibilité est faible. En définitive, c’est grâce au blanc qu’on voit ces barrières ‘’bleu blanc’’.

Pour limiter donc les problèmes que leur présence risque d’entraîner, pendant la saison des pluies qui s’annonce déjà, il y a lieu de planifier leur disposition sur le terrain.

A défaut de les repeindre en rouge (couleur chaude) et blanc, on gagnerait à les placer, en des endroits où on risque moins de les heurter.

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