Le Premier ministre Bernard Gomou et les Forces Vives doivent avoir ce mercredi 26 avril une rencontre, sous la médiation des autorités religieuses. Ce sera l’occasion de faire le point, après la trêve observée pendant le Ramadan.
On sait d’ores et déjà que les lignes n’ont pas véritablement bougé entre-temps, car le Premier Ministre semble n’avoir rien à offrir pour satisfaire les préalables posés par les Forces Vives. Et ce n’est pas par faute d’avoir essayé.
Lorsqu’il avait tenté de s’enquérir des nouvelles de l’évolution des différents dossiers judiciaires concernant certains membres des Forces Vives auprès du procureur général de Conakry, il reçut une banderille de son tonitruant ministre de la Justice Charles Alphonse Wright. Selon nos informations, Bernard Gomou se garda alors de répliquer ou de sévir, craignant qu’une telle action ne fût fatale à son ministre de la Justice, qui venait de subir une intervention chirurgicale très délicate.
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Par conséquent, Bernard Gomou ira le mercredi à la table des négociations les mains vides. Toute chose qui pourrait irriter les membres les plus patients des Forces Vives. Surtout quand l’on sait que la dernière décision de report des manifestations n’avait pas été obtenue facilement.
Faut-il s’attendre alors à une reprise des hostilités entre les Forces Vives et la junte militaire au mois de mai qui débute dans une dizaine de jours ? Aucun signal ne contredit ce mauvais présage.
