Le samedi 25 mars dernier, des violences ont éclaté entre les populations de Horè Koubi, district de Sébékoro, de la commune urbaine de Dinguiraye et celles de Tamba Noro dans la Commune rurale de Lansanaya. Chacune de ces parties réclame la paternité de la plaine de Norodji. Une plaine de près de 200 ha située entre les deux villages et où les populations (groupements de femmes et de jeunes) font le maraîchage.
Il y a quatre ans depuis que les hostilités ont commencé et il y a eu un premier jugement rendu par la justice de paix de Dinguiraye donnat raison à Horè koubi.
Mais les gens de Tamba Noro ont fait appel au niveau de la Cour d’appel de kankan qui a tranché en leur faveur et qui avait demandé à ceux de Horè koubi de quitter les lieux.
Entre temps, la partie adverse a saisi la cour suprême de Conakry.
D’après nos informations, comme les populations de Horè Koubi avaient déjà planté et les plants avaient commencé à germer, la cour suprême les avait autorisés à reprendre leurs activités jusqu’après la récolte pour éviter que leurs efforts ne soient gâchés.
Lorsqu’ils sont venus arroser après dix jours d’arrêt des travaux, c’est là que les populations de Tamba Noro munies de machettes, de haches, de bâtons et de cailloux sont venues les trouver pour leur demander de quitter les lieux. Ces derniers ont aussitôt appelé les leurs qui sont aussi venus munis des mêmes armes blanches.
Vingt-six (26) personnes au total ont été blessées dont trois cas graves. Deux ont été envoyées à Conakry et les 24 autres sont en train de suivre les soins à l’hôpital préfectoral de Dinguiraye.
Les autorités ont dépêché une équipe de gendarmes pour sécuriser les lieux jusqu’à ce que la cour suprême dise son dernier mot. Aux dernières nouvelles, le calme est revenu et les citoyens commencent à vaquer à leurs affaires.