A l’assemblée générale hebdomadaire du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), ce samedi 18 février, la menace du ministre Mory Condé de retirer les agréments des partis politiques solidaires des manifestations non autorisées du FNDC, était au menu du jour. Si certains estiment que le ministre de l’Administration du Territoire, Mory Condé, tend vers l’illégalité, Lansana Kouyaté, président du PEDN, ne trouve pas, lui, d’objection à cette mise en garde. L’ancien Premier ministre justice ce soutien par le fait que l’heure n’est pas aux manifestations.
“Les agréments sont donnés par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation sur la base des critères tels que, les statuts. Et je ne pense pas que dans un des statuts d’un parti politique qu’il y ait un appel à la violence ou à la manifestation qui conduirait à la mort. Cela n’existe pas. Mais, c’est le ministère de l’Administration qui a octroyé tout ce qu’il y a comme arrêtés de reconnaissance aux partis politiques. S’il menace de les retirer parce qu’il y a violations de ces arrêtés, c’est son droit. D’ailleurs, le moment n’est pas opportun pour appeler à des manifestations. Le FNDC, avant même la dissolution, c’était déjà autodissout parce qu’il y a eu un flottement à un moment entre Sano et Foniké Mengué. Du coup, les uns et les autres se sont retirés. J’ai appartenu au FNDC mais, il est arrivé à un moment où on a dit d’arrêter. Les gens disaient que ça ne reflétait pas leurs opinions. Au PEDN, nous l’avons dit hier, nous le disons aujourd’hui et nous le désirons demain, nous ne sommes pour aucune manifestation au moment où nous traversons une période de transition. Le dialogue qui a été mené, on dit à nos frères qui étaient à l’extérieur de venir, tout peu se discuter autour de la table. Vaut mieux de venir que de rester dehors et mener des actions pour qu’il y ait des troubles. Ça ne sert à rien”, a lancé l’ancien premier ministre.