Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian
Samsung

Viol à Hakuna Matata : à la barre, Lancinet Camara plaide non coupable et accuse son ex d’adultère

Le procès sur l’affaire des viols présumés à l’orphelinat Hakuna Matata s’est ouvert mercredi 01 février devant le tribunal de première instance de Mafanco. A la barre, le prévenu Néro Lancinet Camara a plaidé non coupable des infractions « de viol, harcèlement et complicité ». Lui qui est accusé de viol sur cinq filles dont les âges variaient entre 14 et 15 ans à l’époque des faits. Formateur en technique d’art oratoire, Camara dit être victime d’une conspiration qui serait orchestrée par son ex-épouse, la Française Laurence Rouyer. Celle-ci, la trentaine révolue, pourrait être entendue au cours de la prochaine audience prévue le 7 février.

Dans ses explications, Néro Lancinet Camara a dit qu’il avait surpris son ex en train de faire l’amour avec un des travailleurs de l’orphelinat répondant au nom de Philippe Bangoura. C’était le 27 mars 2022. Face à cette situation, il aurait seulement demandé le licenciement de l’employé. Chose que Laurence aurait accepté et appliqué avec un acte signé et cacheté.  Le lendemain, alors que Néro Lancinet Camara devait tenir une formation avec un groupe de femmes, Laurence l’aurait téléphoné ; lui demandant de se rendre à l’orphelinat situé à Dabompa, dans la commune de Matoto, en haute banlieue de Conakry. Une fois sur le lieu, poursuit le prévenu, il a trouvé la femme et le nommé Philipe Bangoura dans la chambre des filles (orphelines). Celles-ci, dès qu’elles l’ont vu, ont commencé à scander « violeur ! violeur ! » Au même moment, Philippe Bangoura aurait tenu des propos déplacés à son égard. A cet instant des propos déplacés auraient été tenus à son encontre venant de Philippe… Lancinet dit alors avoir fait appel à un officier de police qui a tardé à venir. Entre-temps, des policiers, certainement appelés par ses accusateurs, sont venus l’interpeller pour l’amener au commissariat afin d’être entendu…

A la barre, le prévenu a réitéré ce qu’il aurait dit au commissariat. « J’ai cru à une scène de cinémaLes filles dont je suis accusé d’avoir violé n’ont pas reconnu et qu’elles sont manipulées par mon ex épouse », a-t-il réitéré.

A suivre

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...