Venus des 16 pays membres de l’ARTAO (Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique de l’Ouest), des membres des organes de régulation des télécommunications de la sous-région sont en formation sur la 5G à Conakry. Durant deux jours, ces participants vont échanger avec un formateur de la GSMA (Global System for Mobile Communication) sur la confidentialité des données, l’identité numérique et le spectre numérique. « J’invite tous les participants à suivre à suivre et à s’approprier tout ce qui va être partagé comme savoirs, outils ou information, et aussi comme axe de régulation », a lancé Mathieu Moussa KOUROUMA, directeur des Ressources humaines de l’ARPT et représentant du directeur Sékou Oumar Barry – par ailleurs président en exercice de l’ARTAO –, actuellement en déplacement.
Pour Mathieu Moussa KOUROUMA, l’organisation de cet atelier de formation en Guinée est à la fois un honneur et une action qui s’inscrit dans la dynamique du « repositionnement de la Guinée sur la scène internationale ». « C’est aussi la suite logique d’un plan de formation en interne, qui voudrait doter nos équipes [de l’ARPT] de ressources et de compétences permettant à l’ARPT d’être à l’avant-garde de tout ce qui est avancée technologique et au-delà, de les outiller pour pouvoir réguler le secteur. Sans cela, notre intervention ne sera pas efficace », a-t-il poursuivi.
N’Faly Sylla, le chef de cabinet du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, qui a lancé l’atelier ce mercredi 27 juillet, estime aussi que c’est un honneur pour la Guinée d’abriter cette formation. « Nous sommes fiers de pouvoir abriter ce type d’atelier et contribuer à la formation des cadres guinéens, mais aussi ceux de la sous-région », s’en est-il réjoui. Parlant de la formation, monsieur Sylla croit qu’une mise à niveau des cadres guinéens est importante au vu de l’évolution rapide de la technologie. « Cela permet de s’assurer qu’on est à la page au niveau régulation. L’objectif étant de satisfaire les consommateurs guinéens, notamment la réduction des tarifs et la fourniture de services de qualité », a-t-il ajouté.
Formateur, Seyni Fati, directeur des politiques publiques de la GSMA pour l’Afrique de l’Ouest, justifie le choix de la Guinée pour abriter la formation en raison du fait qu’elle fait partie des pays en Afrique de l’Ouest où on voit une croissance dans les télécoms (Mobil Money, internet, abonnés…). « C’est un honneur pour nous de venir en Guinée pour fournir des outils permettant aux régulateurs de pouvoir mettre en œuvre la 5G. Il faut éviter les erreurs du passé en ayant une feuille de route permettant aux gouvernements et aux investisseurs de savoir où on va et de se préparer à s’adapter aux nouvelles technologies », a-t-il dit. Et d’appeler les participants à se préparer pour une formation qui se veut intense en raison du temps limité.
Le Nigérian Ruffus Samuel, chargé d’administration de l’ARTAO, s’attend à ce que les participants sortent de cette formation avec de meilleures pratiques dans la régulation du secteur des télécommunications en Afrique de l’Ouest.