Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Alpha Soumah, a dévoilé le constat qu’il a fait dans son secteur lors de l’immersion du Gouvernement à l’intérieur du pays. C’est le manque de personnels, manque de moyens, le manque d’efficacité du personnel existant, etc.
« Pour l’étape de N’Zérékoré, j’y étais trois mois avant l’immersion. J’avais laissé une situation là-bas, qui n’a pas été résolue jusqu’à mon retour. C’est le cas notamment du centre d’exposition artisanale. Trois avant, nous sommes allés là-bas pour lancer les villages artisanaux, donc qui font plus que des centres d’exposition artisanale. Mais ces centres avaient des soucis pour fonctionner, parce qu’à l’intérieur du pays, il faut savoir que tous les moyens n’étaient pas réunis pour que nos cadres puissent travailler. Et cela datait de très longtemps. Donc lors de l’immersion, j’ai pu trouver certaines solutions aux problèmes qui se posaient là-bas, notamment le dégagement de la cour qui était encombrée, squattée par des gens qui n’avaient rien à faire là, l’organisation des cadres qui devaient gérer ce centre d’exposition artisanale, et puis certaines mesures pour remplacer des cadres à l’intérieur parce qu’il y avait des postes qui étaient libres, il n’y avait personne. Donc nos structures avaient de la peine à travailler. Je suis allé visiter des sites touristiques. Je suis allé voir le mont Nimba. Et là je me suis rendu compte qu’on ne m’a jamais suggéré d’implanter là-bas des campements touristiques, alors que c’est ce que demandaient les gens. Ils demandaient à ce qu’il y ait des logis au mont Nimba pour qu’ils puissent y loger quelques jours, ne serait-ce que pour visiter l’endroit. J’ai pris des mesures pour pouvoir y implanter des campements. A Kankan on a trouvé à peu près les mêmes dysfonctionnements », a expliqué Alpha Soumah lors d’une conférence animée à la Maison de la Presse le 27 juin.
A Labé, en Moyenne Guinée, le constat est le même. Un problème de gestion se posait au niveau du site de Saala, mais jamais il n’a été mis au courant. C’est donc grâce à l’immersion qu’il a su que le site ne fonctionnait pas : « Au site des cascades de Saala, je me suis rendu compte que du fait malgré les rapports qu’on nous envoie, il y a un manque criard d’infrastructures sur place, parce que nous avions implanté des logis, mais rien de tout cela n’était fonctionnel. Il n’y avait aucune gestion sur place. La gestion était remise aux gens de la localité, mais rien ne marchait et ça ce sont des informations que je n’ai jamais reçues. »
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