Faute d’accord, les Chefs d’État et de Gouvernements de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’ont pas pris de décisions majeures contre la Guinée, le Mali et le Burkina Faso. Ils ont reporté cela au mois de juillet prochain. Sur son compte Twitter, le ministre guinéen des Affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté, a réagi à ce report.
Pour lui, cette décision est la preuve que le sommet du 4 juin s’est tenu à Accra au Ghana avec discernement : « Le discernement et la compréhension qui ont caractérisé le sommet extraordinaire de la CEDEAO de ce 4 juin 2022 sont à saluer et à encourager. En tant que membre fondateur, la République de Guinée sous le leadership du Président Colonel Mamadi Doumbouya œuvrera toujours pour la paix, la stabilité et la sécurité de notre sous-région. Les peuples et leurs légitimes aspirations sont prioritaires. »
Pour rappel, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso sont dirigés par des militaires qui sont arrivés au pouvoir par les armes. La CEDEAO exige d’eux le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Une exigence qui ne préoccupe pas trop les militaires, notamment le CNRD. Quant au Mali, il est déjà sous sanctions de l’organisation sous-régionale.