La Guinée, à l’instar des autres pays du monde, a célébré ce mardi 8 mars la journée internationale des droits des femmes sous le thème : ‘’l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable‘’. C’est le président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya qui a présidé les cérémonies commémoratives au palais du peuple de Conakry en compagnie de son épouse, Lauriane Darboux et de sa fille.
A peine arrivée, le président du Conseil National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), Chef de l’Etat a été aussitôt interpellé par les femmes à travers des pancartes qu’elles brandissaient sur la cherté de la vie. Parmi ces slogans, on pouvait lire : ‘’les femmes souffrent ! Le marché est cher ! Les femmes pleurent ! ‘’
En réponse, le chef de la junte militaire, le colonel Doumbouya répondra en ces termes : « je vous ai entendues et j’ai compris. » Une déclaration qui a été accueillie par les salves d’applaudissements.
Poursuivant, le Colonel Mamadi Doumbouya mettra l’opportunité à profit pour remercier et magnifier solennellement la bravoure des femmes guinéennes.
« Le 5 septembre 2021 est le départ d’une nouvelle ère pour notre pays. J’ai écouté avec beaucoup d’attention et d’intérêt les préoccupations formulées par votre porte-parole, la ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables. Je tiens à vous rassurer que le gouvernement va inscrire vos préoccupations dans ses priorités au cours de la transition. Car, j’ai grande conscience que les femmes constituent la majorité de notre population. Elles contribuent efficacement à notre œuvre commune, celle de consolidation de la paix et de l’unité nationale (…) », a-t-il rappelé.
Comme pour joindre l’utile à l’agréable, le président de la Transition a accordé des subventions présidentielles non remboursables à 300 groupements de femmes. « J’ai instruit au Premier ministre, chef du gouvernement de prendre toutes les mesures diligentes pour octroyer à 300 groupements de femmes des subventions non remboursables », a-t-il annoncé.
Par ailleurs, il a dénoncé la marginalisation et les violences faites aux des femmes à cause de sa féminité. « Elle ne doit plus être battue et surtout elle ne doit plus être violée. La femme ne doit plus être mutilée. La femme plus que quiconque, mérite l’éducation et le respect. La femme est celle que nous avons la plus chère au monde », a-t-il martelé.
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