Au terme des débats, ce lundi 7 mars, le dossier « de destruction des édifices privés, menace et violence » contre l’ancien préfet de Coyah, Aziz Diop et cie par devant le Tribunal correctionnel de Première Instance (TPI) de Coyah, a été renvoyé au 22 mars 2022 pour la comparution des victimes.
TPI Coyah : le procès contre l’ex-préfet Aziz et cie renvoyé au 22 mars
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Dans la salle d’audience, tout comme son prédécesseur, le directeur préfectoral par intérim de l’Urbanisme et de l’Habitat de Coyah dira ceci devant la barre : « J’ai reçu une mission pour dégager les emprises et des encombrants physiques des voies publiques. Tout s’est bien passé sur le terrain. Il n’y a pas eu de trouble à l’ordre public, de contestation et il y avait une adhésion de la population. C’est une manière d’humilier les personnalités du pays. A la barre, le maire de la commune urbaine de Coyah, Abou Soumah, a déclaré ceci : « Je ne connais dans cette affaire et je ne suis mêlé de rien« .
Pour sa part, Yaya Sylla, ingénieur de bâtiment et également chargé d’études à la section construction de logements à la direction préfectorale de l’Urbanisme et de l’Habitat de Coyah, a affirmé qu’il était malade au moment des opérations de déguerpissement.
Quant à Aïe Cissé, également chargé d’études à la direction préfectorale de l’Urbanisme et de l’Habitat de Coyah, a dit qu’il a assisté aux opérations de déguerpissement des emprises et encombrants physiques le long de la route en tant qu’agent de l’Etat comme l’a indiqué l’ordre de mission.
Correspondant à Conakry, Guinée
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