La Saint-Valentin, autrement appelée fête de l’amour ou fête des amoureux, impose de plus en plus ses marques dans le paysage culturel de notre pays. Il suffit de remonter dans le temps et de se remémorer notre vécu d’il y a à peine une décennie pour se rendre compte de l’évolution de nos habitudes en la matière. Il n’y a pas encore longtemps, on ne parlait guère ou que très peu de la Saint-Valentin. La publicité qui y était consacrée n’était pas aussi audible qu’elle l’est maintenant.
On dira que les temps ont changé et que le monde a évolué. Nous nous y adaptons certes, mais convenons quand même qu’il s’agit d’un plagiat des blancs. Au lieu de parler d’acculturation, ce qui pourrait choquer plus d’un, utilisons plutôt un euphémisme pour dire que c’est la copie d’une habitude de chez les autres que nous tentons d’intégrer dans nos coutumes. Et chaque année qui passe montre le progrès que nous accomplissons dans la démarche. Au point qu’aujourd’hui, c’est devenu une des dates les plus remarquables partagées avec ferveur par toutes les strates générationnelles de chez nous. En termes de mobilisation de populations, le 14 février n’a d’équivalent que les fêtes de fin d’année. Quoique le taux de mobilité ne soit pas le même, l’engouement pour leur célébration est presque identique.
Certes, ce soir nous n’aurons pas autant de monde dans la rue que si c’était le 24 ou le 31 décembre. Mais des milliers d’amoureux de tous les âges se sont déjà donné rendez-vous pour se retrouver et célébrer l’évènement. Des lieux innombrables sont retenus pour servir de cadres douillets et suggestifs. C’est en ces lieux que les amoureux vont partager leur bonheur, s’avouer leur flamme ou raviver leur passion. Ces sites préalablement choisis sont aussi divers que peuvent être les goûts et la créativité des amoureux. Autant dire qu’il y aura de la ferveur, de l’émotion, de l’affection et de la tendresse.
Tous ces synonymes alignés peuvent conduire certains à une euphorie, à de la rêverie ou à une ivresse voluptueuse. Pourvu que celle-ci ne s’accompagne pas d’ingestion de boissons ou de substances enivrantes. Toujours est-il que ces états psychologiques sont les pièges à éviter cette nuit. Tous les fêtards doivent être à même de les surmonter, du mieux qu’ils peuvent. Autrement, ils peuvent poser problème et attirer des ennuis. Ils constituent des risques à surmonter, surtout cette nuit des émotions où l’on peut perdre le self-contrôle et même la raison. Un slogan de la prévention routière nous enseigne que ‘’la conduite automobile exige une attention de tous les instants sans laquelle tout devient danger’’.
Qui dit fête de l’amour dit fête de la vie. L’amour se célèbre dans la santé et surtout dans la vie. Il faut donc dominer ses émotions aussi vives soient-elles pour rester vigilant et concentré, savoir anticiper et réagir correctement pour passer ce 14 février sans accident. Bonne fête à tous les amoureux !