En prélude au 8 mars 2024, la Direction générale de la Sobragui a initié une formation à l’attention des femmes détenues de la Maison centrale de Conakry. La formation qui s’est tenue du 26 février au 7 mars était axée sur la saponification et l’entrepreneuriat.
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Une démarche qui s’inscrit en droite ligne dans le cadre de la RSE de la Société des boissons rafraîchissantes de Guinée. Dans son discours de bienvenue, Dr Thierno Sadou 1 Diallo, Régisseur général de la Maison centrale à salué l’initiative de l’Administration pénitentiaire avec la collaboration technique et financière de la Sobragui et a plaidé pour la pérennisation de ce projet saponification.
“Vous n’êtes pas sans savoir que la vocation de l’Administration pénitentiaire, c’est non seulement l’exécution des peines préventives de liberté, mais aussi la réinsertion. Cette réinsertion, c’est le plus grand défi que nous avons aujourd’hui au sein de l’Administration pénitentiaire”, a révélé le Régisseur général de la Maison centrale.
Pour sa part, M. Mamadou Gando Bah, Directeur général de l’Administration a rappelé les efforts pour l’humanisation des conditions de détention à la Maison centrale de Conakry.
En outre, il a tendu la main aux partenaires de la Sobragui dans le cadre de la pérennisation de cette activité à travers tout le pays.
Prenant la parole, la porte-voix des détenues, Mlle KK, a exprimé toute sa joie et celle de ses codétenues, non pas pour les cadeaux à elles offerts par la Sobragui, mais pour la qualification professionnelle acquise.
De son côté, Mme Aissata Kabèlè Camara, Responsable RSE, Juridique et Communication, a rappelé que l’objectif de cette formation était d’offrir à ces femmes une opportunité de développer des compétences pratiques, des compétences qui vont leur permettre d’avoir des revenus soit au sein de la Maison centrale pendant leur période d’incarcération, soit après recouvrement de leurs libertés.
Au nom de M. Xavier de Boisset, Directeur Général de la Société des boissons rafraîchissantes de Guinée, M. Fodé Mamady Traoré, Directeur des Ressources humaines et des Relations publiques de la Sobragui, s’est déclaré honoré d’avoir eu l’opportunité de contribuer à un projet qui incarne pleinement les valeurs sociales et de responsabilité sociétale de son entreprise.
“Cette initiative n’était pas simplement une formation professionnelle, plutôt un symbole de rédemption de transformation et d’espoir. Elle va représenter une nouvelle passerelle vers un avenir meilleur pour braves et courageuses dames qui ont choisi de saisir cette opportunité de développer leurs compétences et de reconduire leurs vies pour leur future réinsertion”, a-t-il évalué.
C’est le Conseiller chargé des questions institutionnelles au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme qui a officié la cérémonie.
Dans son adresse, M. Nfamara Camara s’est apesanti sur le thème retenu cette année par les Nations-Unies pour la célébration du 8 mars, et qui est “Investir pour les femmes”.
Partant de cela, il a dit que l’investissement pour les femmes voudrait dire l’interdiction de l’approche genre dans la mise en œuvre des projets de développement.
“La situation exceptionnelle dans laquelle nous célébrons cette fête donne un caractère particulier à celle-ci, puisque nous célébrons les femmes qui, à un certain moment de leurs vies obt été privées de liberté en adoptant des attitudes déviants. Et la société a décidé de les mettre dans une situation pour permettre qu’elles se remettent en question. Donc, je voudrais remercier la Sobragui qui a eu cette initiative d’accompagner le département afin d’aider ces femmes qui sont en conflit avec la loi de se rendre compte qu’elles ne sont pas négligées, que la prison n’est que momentanée, et qu’elles restent et demeurent nos sœurs, nos mamans, nos épouses”, a exprimé le Conseiller chargé des questions institutionnelles au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
