A moins de vingt-quatre heures de l’élection présidentielle en Guinée, les principaux acteurs s’activent pour les derniers réglages. Vendredi, au cours d’une conférence de presse, co-présidée par la Directrice générale des élections (DGE), Djénabou Touré, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Boubacar Yacine Diallo et celui de l’ONASUR, Sékou Koureissy Condé, la question de la perturbation de l’Internet a été abordée par les journalistes.
Prenant la parole, le président de la HAC est revenu sur la restriction de l’Internet et les préoccupations exprimées par certains acteurs, notamment les journalistes.
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Boubacar Yacine Diallo a affirmé que son institution n’avait, à ce stade, reçu aucune saisine formelle : « après la restriction de l’Internet, je n’ai pas été saisi, ni par un journaliste ni par un citoyen. Maintenant, nous sommes vendredi (26 décembre, ndlr. Lundi (29 décembre et lendemain du scrutin, ndlr), on examinera votre plainte écrite. Les plaintes que nous recevons sont forcément écrites. »
Toutefois, le patron de la régulation de la presse guinéenne précise que son institution ne s’occupe pas de l’Internet mais plutôt du contenu des médias.
Par cette déclaration, le président de la HAC a tenu à rappeler les procédures en vigueur en matière de traitement des plaintes, insistant sur la nécessité d’une saisine formelle pour toute réclamation.
