Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger a officié le lancement des travaux de la troisième session de la Grande commission mixte de coopération Guinée-Burkina Faso ce vendredi 28 avril 2023, à Conakry.
Dans son discours de circonstance, Dr Morissanda Kouyaté, après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes du Burkina Faso d’hier, a salué l’excellence des relations de coopération existant entre la Guinée et le Burkina Faso.
Poursuivant, il a exprimé tout l’honneur pour la Guinée d’abriter cette troisième session de la Grande commission mixte de coopération. Toute chose qui exprime éloquemment la volonté des plus hautes autorités des deux pays de resserrer chaque jour davantage les relations d’amitié et de coopération entre les peuples Burkinabè et Guinéen, selon le chef de la diplomatie guinéenne.
Et d’ajouter ce qui suit : « Les contacts rapprochés entre les deux frères d’armes illustrent parfaitement cette volonté politique de dynamiser les relations dans nos deux pays en vue d’en faire un modèle de partenariat sud-sud dans notre sous-région, et de faire profiter les autres pays voisins, frères et limitrophes ».
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Aux dires du Dr Morissanda Kouyaté, le vœu de son gouvernement est que cette session de Grande commission mixte soit mise à profit pour jeter véritablement les bases d’une coopération féconde.
« Cela devrait commencer en tout premier lieu par l’application des conclusions et recommandations qui seront issues de cette session. Nous avons l’impérieux devoir de renforcer cette complémentarité. Le pragmatisme nous impose d’étendre cet élan à tous les domaines possibles. Notre travail, au cours de cette session, devra aller au-delà de la symbolique. Il devra contribuer au renforcement de nos relations politiques, économiques, sociales et culturelles dans l’optique de faire de nos deux pays un ensemble cohérent économiquement », a-t-il expliqué.
Pour sa part, Mme Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a déclaré que les travaux de cette consultation, troisième du genre, resteront certainement dans les annales de la marche commune des deux pays vers la consolidation des liens d’amitié et de coopération.
« Cela, au vu du développement solidaire de nos États respectifs car, la volonté affichée d’accélérer l’élan de notre marche vers le concret est perceptible », a-t-elle placé.
Cette rencontre de Conakry devrait déboucher sur la signature de plusieurs accords et conventions, notamment dans les domaines de la défense, de la sécurité, du transit, du commerce, de l’agriculture, de la pêche, de l’administration territoriale, de la santé, des mines, de l’énergie et de la justice.
