
Le président du Parti Alliance pour le Renouveau et le Progrès (ARP), Mohamed Nabé, a accompli son devoir civique ce dimanche 28 décembre 2025 au quartier Nongo-Morykantéyah, dans la commune de Lambanyi, à l’occasion de l’élection présidentielle marquant la fin de la transition en Guinée.
À sa sortie du bureau de vote, le leader politique a exprimé sa reconnaissance et son optimisme, qualifiant cette journée d’« historique » pour le pays.
« C’est d’abord rendre grâce à Dieu qui nous a permis de vivre ce jour mémorable. Aujourd’hui est un grand jour pour la Guinée, car il marque le début du retour à l’ordre constitutionnel et la fin de la transition à travers cette élection présidentielle », a-t-il déclaré.
Selon Mohamed Nabé, les Guinéens se sont fortement mobilisés dès les premières heures de la matinée pour accomplir leur devoir civique. Il a néanmoins relevé quelques dysfonctionnements mineurs observés dans certains centres de vote.
« Nous avons constaté quelques anomalies, notamment l’ouverture tardive de certains bureaux de vote ou l’arrivée en retard de responsables électoraux dans certaines localités. Toutefois, ces manquements ne sont pas de nature à remettre en cause la crédibilité du scrutin », a-t-il précisé.
Face à cette situation, le président de l’ARP a lancé un appel solennel au calme, à la paix et à la sérénité, tant à l’endroit des candidats que de l’ensemble de la population.
« Nous sommes tous des Guinéens et nous n’avons qu’un seul pays. L’objectif commun des neuf candidats est de développer la Guinée et d’apporter la prospérité et le bien-être à notre peuple », a-t-il souligné.
Interrogé sur le déroulement du vote dans son centre, Mohamed Nabé s’est dit globalement satisfait.
« J’ai trouvé un climat calme. Les agents électoraux étaient en place et je n’ai constaté aucun manquement concernant le matériel électoral », a-t-il affirmé, tout en signalant la présence de délégués de son parti dans certains centres de vote.
Enfin, Mohamed Nabé a réaffirmé son attachement à la légalité et au respect des institutions républicaines.
« Quelle que soit l’issue du scrutin, nous accepterons les résultats tant qu’il n’y a pas d’incidents majeurs remettant en cause la crédibilité de l’élection. En cas de contestation, nous emprunterons exclusivement les voies de recours légales, notamment devant la Cour suprême. Nous ne sommes pas un parti violent et nous n’enverrons personne dans la rue », a-t-il conclu.


