À quelques jours de l’élection présidentielle, la ville de Mamou vit une séquence rare, intense et profondément humaine. Ici, la campagne ne se limite ni aux discours officiels ni aux affiches placardées. Elle se vit sur le terrain, dans les marchés, les quartiers et les rues animées, jusque tard dans la nuit, autour d’un thé ou d’un café. Elle se construit au contact direct des femmes, des jeunes, des commerçants et des familles. Mamou est debout, éveillée et résolument mobilisée.
Tout est parti d’une campagne de proximité portée par les fils et filles de Mamou, animés par un attachement sincère à leur ville et à leurs parents. Sans distance ni barrière, ils sont allés à la rencontre des populations, marché après marché, quartier après quartier. Les échanges ont été simples, directs, parfois chargés d’émotion. Des tabliers, goodies, dépliants, t-shirts et casquettes ont été distribués ; mais au-delà des objets, c’est surtout l’écoute, la présence et le respect accordés aux populations qui ont marqué les esprits.
Très vite, la ville a basculé dans une ambiance exceptionnelle avec une mobilisation populaire d’envergure. Plus de 500 motards ont sillonné Mamou, accompagnés d’un camion sonorisé diffusant de la musique, donnant le ton d’une campagne vivante, joyeuse et fédératrice. La parade a traversé les grands axes et les quartiers, attirant les regards, suscitant l’adhésion et entraînant derrière elle une foule de jeunes enthousiastes. La tournée s’est achevée dans un esprit de convivialité, autour d’un repas partagé au directoire de campagne, symbole d’unité, de reconnaissance et de cohésion.
Depuis la nuit dernière, l’animation se poursuit sans relâche. Le camion sonorisé continue de parcourir la ville. Les jeunes marchent, chantent et dansent. À chaque arrêt, la campagne prend une dimension plus intime et plus profonde : des causeries nocturnes sont organisées devant la Maison des Jeunes et dans plusieurs quartiers, autour d’un thé ou d’un café. On s’assoit, on échange, on débat calmement. On parle du quotidien, de l’avenir, des attentes des populations, mais aussi des acquis et des réalisations du Président Doumbouya.
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Parmi les fils de Mamou engagés sur le terrain figure Abdoul Karim Diallo DG Sonoco, accompagné de son épouse. Leur implication s’est traduite par des actions concrètes et innovantes, mettant l’accent sur la proximité, l’écoute et le dialogue direct avec les populations. Un engagement constant qui a donné à cette campagne un visage profondément humain, ancré dans les réalités locales.
La dynamique a été renforcée par l’implication responsable de cadres originaires de Mamou, notamment Thierno Mamadou Barry, Directeur général de l’AGUISER, Boubacar Barry, Directeur général du FER et Mountaga Diallo, directeur national adjoint du service de conditionnement au ministère de l’agriculture. Leur présence aux côtés des opérateurs économiques et des forces vives locales a conféré une portée institutionnelle forte à cette mobilisation citoyenne, illustrant une convergence d’actions entre cadres, acteurs économiques et populations.
Partout, le même message est partagé avec pédagogie : comment voter?Pourquoi voter? et surtout comment convaincre autour de soi, dans la famille, le voisinage et sur les lieux de travail, afin que Mamou apporte un soutien massif au candidat Mamadi Doumbouya de la Génération pour la modernité et le développement (GMD).
Dans les quartiers, les habitants témoignent sans détour : « C’est du jamais vu à Mamou. Une campagne qui ne s’arrête pas au coucher du soleil, une campagne qui nous parle, qui vit avec nous. »
À Mamou, la politique a retrouvé son sens premier : aller vers le peuple, écouter, partager, expliquer et rassembler. De jour comme de nuit, la ville vibre au rythme d’une mobilisation sincère et populaire. Mamou est en mouvement. Mamou est engagée. Mamou écrit, avec ses habitants, une page forte de cette campagne présidentielle.
