Les ministères de l’Agriculture et de l’Élevage ont tenu ce jeudi la deuxième session du comité de pilotage du Projet d’Appui au Développement Agropastoral, à la Digitalisation et à l’Accès aux Marchés (PADDAMAG). La rencontre a réuni les directeurs nationaux, les membres statutaires et les responsables agricoles des préfectures de Dinguiraye, Kankan, Siguiri, Mandiana, Beyla et Lola.
Représentant la ministre de l’Agriculture, Mme Nima Bah, cheffe de cabinet a rappelé que le PADAMAG s’inscrit dans les priorités du gouvernement et du programme Simandou 2040, sous le leadership du président Mamadi Doumbouya. Financé par la BAD, le projet vise à renforcer la sécurité alimentaire, soutenir la production de maïs et de soja, moderniser les infrastructures rurales et améliorer l’inclusion financière.
D’un coût global de 279,6 milliards GNF, soit 32,8 millions USD, le PADDAMAG touchera 5735 bénéficiaires directs et plus de 400 000 bénéficiaires indirects.
Cette deuxième session a pour objectif d’examiner les activités menées en 2025, d’approuver le Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2026, et de formuler des recommandations pour une meilleure mise en œuvre du projet.
« Nous invitons tous les participants à formuler des recommandations pertinentes afin de surmonter les difficultés rencontrées en 2025 », a exhorté la cheffe de cabinet.
Elle a également remercié la BAD pour son appui constant au développement agricole guinéen, tout en renouvelant sa gratitude au président de la République.
Le coordinateur du projet, Aboubacar Amadou Camara, a rappelé que le PADDAMAG intervient à l’intersection des secteurs de l’agriculture et de l’élevage et qu’il est une réponse directe aux contraintes rencontrées par les producteurs et éleveurs.
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Le coordinateur du projet a indiqué que le PTBA 2026, estimé à environ 77 milliards GNF, portera sur la finalisation des études, le lancement des aménagements agricoles, la création de 4000 hectares de cultures et de 3000 hectares d’espaces pastoraux, ainsi que la construction d’unités de transformation. Ces actions devraient réduire le coût des aliments pour volailles et bétail, encore largement importés.
Les organisations paysannes, représentées par Sacko Ibrahima Kalil coordinateur de la Fédération des Unions des producteurs de maïs de la Haute-Guinée la FIPROMO, ont salué un projet « essentiel » pour combler le déficit alimentaire, tout en appelant à un meilleur ciblage des bénéficiaires et à la poursuite des activités non réalisées en 2025 dans le PTBA 2026.
Il a invité les producteurs à s’engager pleinement, notamment en respectant les principes de ciblage et de remboursement des intrants crédités.
La cérémonie de lancement a pris fin par l’appel des autorités à une participation active des membres du comité afin d’assurer une mise en œuvre efficace du PADAMAG dès 2026.
Images : 1. Cheffe de cabinet du ministère de l’agriculture. 2-Aboubacar amadou 3-ibrahima kalil s
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