La nuit de discussions n’a rien donné, l’Intersyndicale reporte à vendredi… et convoque une Assemblée Générale.
La journée de ce mardi, annoncée comme décisive pour l’avenir du corps enseignant guinéen, s’est finalement achevée sans signature du statut particulier des enseignants. Après plusieurs heures de discussions à huis clos au ministère du Travail et de la Fonction publique, aucune entente n’a été trouvée entre l’intersyndicale de l’éducation et le gouvernement.
C’est à 00h30 que les représentants syndicaux ont quitté la salle de négociation. Un rendez-vous nocturne qui n’a débouché sur aucune avancée significative, comme l’a confirmé Aboubacar Diesto Camara, porte-parole de l’intersyndicale.
« Ce soir, il était question d’un article très sensible portant sur les grades et les échelons dans les trois départements de l’éducation. Ce n’est qu’aux environs de minuit qu’une solution idoine a été trouvée sur ce point. Mais pour le reste, aucune avancée majeure n’a été enregistrée. À la demande de la médiation, nous avons convenu de reporter la discussion des autres points à vendredi », a-t-il expliqué.
Le syndicaliste a rappelé la complexité du document, composé de plusieurs pages aux réalités diverses, et appelé les enseignants à la sérénité :
« Le statut est un document volumineux. À mesure que nous avançons, nous découvrons de nouvelles problématiques. Mais nous rassurons les enseignants : l’intersyndicale reste mobilisée et déterminée à aller jusqu’au bout. Tout ce qui sera obtenu leur sera communiqué », a-t-il assuré.
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Une assemblée générale convoquée ce jeudi
En attendant la reprise des négociations vendredi à la Fonction publique, l’intersyndicale convie l’ensemble des enseignants à une assemblée générale ce jeudi à la Bourse du Travail.
« Nous demandons à tous les enseignants de se présenter massivement ce jeudi 27 novembre à partir de 12h pour recevoir plus de détails. Après le compte-rendu, la base décidera de la conduite à tenir », a précisé le porte-parole.
Tensions internes au sein du syndicat
La rencontre de ce mardi a également été marquée par des altercations verbales entre membres syndicaux à la sortie des discussions. Une scène qui révèle une certaine fragilité et une crise de confiance au sein de la partie syndicale, à un moment charnière des négociations.
