
Situé dans le quartier Goniaséran, secteur Dophili, le port de Kopèrè, pourtant stratégique pour l’économie locale, se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation, avancé. Les pêcheurs qui y exercent leur métier manquent de tout et vivent dans des conditions précaires.
Ce port de Kopèrè, au cœur de la commune urbaine de Dubréka constitue, depuis des années, un pilier pour l’activité économique de la zone.
Des dizaines de familles vivent de la pêche artisanale, une activité essentielle pour l’approvisionnement en poissons des marchés environnants. Cependant, ce site vital traverse aujourd’hui une crise profonde.
Le port, autrefois animé, est désormais en ruine. Les infrastructures sont inexistantes ou délabrées, et les pêcheurs peinent à exercer leur activité dans des conditions décentes.
Le commandant de port Mohamed Soumah a déclaré :
« nous n’avons presque plus rien pour travailler. Les infrastructures sont quasiment inexistantes, et les pêcheurs manquent de tout : pirogues, moteurs hors-bord, gilets de sauvetage, filets maillants, entre autres équipements indispensables à la pratique de leur métier ».




Malgré ces difficultés, le chef adjoint du port, Mamadou Saliou Barry, souligne un aspect positif : la bonne entente entre les pêcheurs.
« Ici, les pêcheurs vivent en parfaite harmonie. Il n’y a pas de conflits entre eux. Ils s’entraident pour entretenir la propreté du port et maintenir un bon climat de travail », confie-t-il.
Nous voulons juste être entendus. Avec un peu de soutien, nous pourrions redonner vie à ce port et faire vivre nos familles dignement », plaide un autre pêcheur.
En attendant une réponse concrète, le port de Kopèrè reste dans un état de délabrement avancé.


